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Photo du rédacteurGlady de Brégeot

Le château de la Forge d’Ans à La Boissiere d’Ans - Perigord Noir

 


La maison de maître édifiée par Jean Festugière (1761-1829) entre 1791 et 1810 représente la consécration de « l’homme le plus entendu dans la fabrication du fer » comme le disait le préfet de Dordogne de l’époque. Jean Festugière s'est marié en 1793 à La Boissière-d’Ans avec Marie Marguerite Jouffre de Lafaye (1778-1810), sœur d'Élisabeth Marie Jouffre de Lafaye (1799-1874) épouse du maréchal Bugeaud.

Elle comporte deux niveaux sur des sous-sols, un rez-de-chaussée, un étage et un niveau de combles. Le deuxième sous-sol, comporte des salles voûtées ainsi qu'un tunnel souterrain descendant jusqu'au niveau de la forge. Le premier sous-sol comporte également plusieurs salles voûtées et notamment une ancienne cuisine avec une cheminée, une rôtissoire, un four à pain et un potager. Un escalier extérieur monumental relie le niveau de la maison à celui de la forge. la façade est divisée en trois parties distinctes. Les parties latérales, flanquent la partie centrale formant un léger avant-corps. Elle compte sept travées sur deux étages y compris celles du pavillon central qui lui, apporte la lumière avec deux portes-fenêtres. La toiture à quatre pans est couverte de tuiles et une mansarde domine le corps central. Le domaine de la forge d'Ans est fermé au nord, au sud et à l'ouest par un mur de pierre que complète une grille au sud. Il conserve deux anciens portails, l'un au nord-ouest situé à l'extrémité de l'ancienne moulerie, et l'autre à l'ouest s'ouvrant sur la maison de maître. Un troisième portail, au sud-ouest, à l'extrémité du jardin, est un aménagement récent.

La forge passera en 1791 en pleine époque révolutionnaire à Jean Festugière qui en était déjà le gestionnaire. Celui-ci développera avec ses fils les forges voisines et celle de la Boissière d’Ans sera considérée comme la plus importante du Périgord.. Elle atteindra son apogée en se spécialisant dans la production d’artillerie, à la faveur des guerres révolutionnaires puis Napoléoniennes. Les Festugière se sont fait un nom dans l'industrie et la finance.

La mort de Jean Festugière en 1829 marque le déclin de la forge qui coïncide avec la révolution industrielle.

En 1870 c’est Abel Picaud qui reprendra l’affaire mais l’histoire se termine. Il tente en 1868 de sauver l’industrie du fer du Périgord en créant une section du comité des Forges, mais l’essor économique en décidera autrement…

Aujourd’hui la maison de maître  ainsi que l’emplacement du site appartiennent à des propriétaires privés.

C'est fin 2008 que le site de la forge a été inscrit au titre des monuments historiques.

 

Recherches. -wikipedia.org

 

 



 





 

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1 Comment


danielorban2013
danielorban2013
Mar 09

Bravo pour vos articles dont je suis un lecteur assidu. N'y a t il pas eu récemment des travaux de réhabilitation des deux hauts-fourneaux qui se trouvent en contrebas du château ?

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