Les propriétaires se disent très honorés et reconnaissants d’avoir été retenus comme lauréat pour 2025 dans le cadre de la huitième édition de la mission patrimoine en péril du Loto du Patrimoine, confiée à Stéphane Bern et soutenue par le ministère de la culture et la Française des Jeux rebaptisée depuis peu FDJ United. Depuis 2018, ce sont 155 millions d’euros qui ont été récoltés pour la sauvegarde du patrimoine français. La dotation maximale de 300 000 Euros qui leur a é

Lundi 8 décembre, entourés de fidèles, étaient présents pour la bénédiction du Logis de l’Abbé, restauré, Mgr Philippe Mousset évêque de Périgueux et Sarlat, Mgr Laurent Camiade évêque de Cahors et Mgr Hugues Paulze d’Ivoy abbé général des chanoines réguliers de Saint-Victor, accompagnés de nombreux prêtres et diacres diocésains. Le père Louis de Romanet, actuel prieur de la communauté, les a conduit dans les espaces réaménagés sur trois niveaux du logis, destinés aux séminai

Dordogne - Gentilhommière du Temple-de-l’eau à Cherveix-Cubas (en fait pas loin de chez moi). tapotez sur la dernière photo et vous comprendrez mon envie de vous intéresser à cette page d’Histoire. Tout est parti des Debets de Lacrousille et des échanges avec un de leurs apparentés, propriétaire du château de Lussaud à Champagne-Vigny en Charente (qui se visite) - qui dit que « dans les années 1975, la demeure contenait des portraits de la famille Debets de Lacrousille. » je

La première cathédrale de Périgueux jusqu’en 1669 était la cathédrale Saint-Etienne de la Cité - Dans l'ancienne Civitas Petrucoriorum, la construction d'une nouvelle église débute au XIe siècle par la travée ouest et se termine au XIIe siècle par le chœur. Cet édifice devient la première cathédrale de Périgueux. Au départ elle possédait une nef unique à trois travées carrées, un chevet plat et deux coupoles. elle comprendra quatre coupoles et un clocher avant les premières d

Vendredi 5 décembre 2025, un incendie a quasiment détruit la chartreuse des Fraux à la Bachellerie, inscrite en totalité aux Monuments Historiques par arrêté du 1er juin 2010, anéantissant l’œuvre à laquelle les propriétaires se consacraient. Rentré avant son épouse, vers 21 h, c’est le propriétaire qui a aperçu des flammes dans les combles et a averti les secours. Malgré l’intervention d’une cinquantaine de pompiers équipés pour ce genre de sinistre, la toiture d’ardoises de

La date gravée au fronton de « 1898 » indique la date de réception de cet immeuble situé 2 rue Gambetta à Périgueux, et c’est  Gabriel Lagrange architecte départemental à qui on doit le château des Reynats à Chancelade qui appartenait à son ami, Fernand Gilles Lagrange notaire,  qui est le concepteur de cette monumentale réalisation.  Son commanditaire est Jean dit « Edmond » Labasse (1847-1910) entrepreneur en bâtiments et ouvrages d’art (viaducs) et acquéreur du vignoble

Le palais de justice est situé en bordure extérieure du secteur sauvegardé de Périgueux, au 19 bis boulevard Michel Montaigne. Le Préfet Huchet de Cintré demande à l’architecte de la ville, Alexis Honoré Roché (1757-1828) architecte civil en poste à Périgueux depuis 1819 un projet de palais de justice, qui ne parvient pas à convaincre les édiles. Il va proposer au préfet, un tout jeune homme recommandé par Monsieur de Tournon conseiller des travaux départementaux, pour le re

6, place du Général Leclerc Périgueux doit cette maison construite en 1850, à la façade néo-Renaissance, à Germain Goudeau (1814-1858) franc-maçon, architecte et sculpteur dont le talent s’exerce dans l’art funéraire, qui très vite n’arrive pas à assumer son investissement. On lui doit les sculptures de la façade de la chapelle du centre culturel de la Visitation et la statue qui domine la rue de la Cité, du couvent de Sainte-Marthe. Endetté vis à vis de ses beaux-parents, i

La maison Renaissance appelée Maison du Pâtissier ou Maison Franconi ou encore Maison Tenant, se situe au centre-ville 17 rue Eguillerie à l’angle de la Place Saint-Louis. Le cardinal Hélie de Talleyrand l’aurait fait construire au XIVe siècle pour en faire une résidence de la famille comtale. Modernisée en 1518, l’inscription sur le côté droit du portail « domus construction ann d.1.5.1.8 l’atteste. Relativement modeste de taille, elle comporte tous les ornements qui l’insta

François Debets, est né en 1706 à Mouneix paroisse de Saint-Martial d’Hautefort, qui deviendra Saint-Martial Laborie par décret du 26 février1790 en même temps que le département du Périgord prendra le nom de Dordogne. Il fera ajouter à son patronyme « Lacrousille » appellation d’un domaine situé dans la paroisse de Tourtoirac. Avocat et homme intègre, Il est à l’origine d’une longue lignée d’avocats qui prendra fin en 1955. Il épouse en 1736 Jeanne Rose de Brou de la Veys

Cette remarquable demeure 4 et 6 Rue des Farges (forges) serait du XIIe siècle, une des plus anciennes du Puy Saint-Front, construite sur le tracé d'une voie romaine. Il s'agissait d'une maison romane initialement à deux niveaux. Propriété de l'ordre du Temple au milieu du XIllème siècle, elle est vendue en 1332 à Hugo Peyroni bourgeois et marchand du Puy Saint-Front, par le commandeur d’Andrivaux, comme l’atteste un acte de vente. Marie Peyroni la fille d’Hugo va épouser en

Cette remarquable demeure Rue des Farges (forges) serait une des plus anciennes du XIIe siècle du Puy Saint-Front, construite sur le tracé d'une voie romaine. Il s'agissait d'une maison romane initialement à deux niveaux. Propriété de l'ordre du Temple au milieu du XIllème siècle, elle est vendue par le commandeur d’Andrivaux, en 1332 comme l'atteste un acte de vente, par le commandeur d’Andrivaux à Hugo Peyroni bourgeois de la ville. Elle aurait hébergé le connétable Bertr

La rue du Plantier dans le secteur sauvegardé du centre ville, tire son nom des vignes que l’on trouvait au Moyen Âge au nord de la cité et qui appartenaient au couvent des Augustins. L’hôtel de Nervaux a été rebâti au XVIe siècle par la famille de Mèredieu (XVI-XVIIIe siècle) au 14 de cette rue et côté rue des Dépêches sur la partie la plus ancienne remontant aux XIIe et XIIIe siècles, qui conserve des caves voûtées et à l'est, un arc brisé du XIVe siècle au-dessus d'un por

La façade de cet immeuble situé 2 rue de la Miséricorde, composé de deux étages au-dessus d’un rez-de-chaussée, ne laisse pas vraiment imaginer sa magnificence intérieure. L’élément le plus notable de cet hôtel est son magnifique escalier en pierre de style Renaissance. Il dessert deux étages avec un vide central délimité sur les différents niveaux par des colonnes avec chapiteaux sculptés. C'est un escalier de type italien avec volée de marches et espalier. Les marches sont

l’hôtel de la Petite Miséricorde ainsi que la rue de la Miséricorde devront leur appellation au couvent du même nom qui existait au XIIIe siècle. Au XVIIIe siècle la Petite Miséricorde au 4 de la rue, est la belle maison de pierre des demoiselles Duclaud héritière du chanoine Jean-Baptiste Michel-Duclaud et Bouchier de Vignéras dont la famille possède le château de Vignéras à Champcevinel, où elles avaient ouvert une maison d’éducation pour jeunes filles. Son portail de pierr

Au XIIIe siècle, la rue de la Miséricorde tire son nom d’un couvent du même nom. Au XVIIIe l’hôtel de Saint-Astier au 2 rue de la rue, était un palais de justice d’où le nom de Palais donné un temps à cette rue. Cet hôtel particulier à trois étages avec une seule baie à meneau par étage au 7 de la rue de la Miséricorde a été reconstruit au XVIIe siècle sur des bases plus anciennes des XIIIe et XIVe siècles. Son portail de pierre à fronton entrecoupé, signe la bonne position

Sitée Place du Coderc, cette maison construite au XVIIe siècle dans le style de la Renaissance, sera en partie détruite lors d’un incendie en 1719. A cette époque, les façades sont transformées et les baies réduites. L’architecte Martin Montastier en fait un l’immeuble sur deux étages à deux travées identiques, complété en principal par un troisième étage sous combles, éclairé d’une fenêtre. À l'angle de la rue Limogeanne, on remarque une tourelle polygonale en encorbellemen

Au n°6 de la rue de la clarté, ce hôtel était depuis le XIVe siècle celui de la famille Gontier de Biran, originaire du Limousin. Dans la cour, une porte Renaissance entre deux pilastres sous un entablement, surmontée d’une coquille dans une frise, donne accès à une tour d’escalier désormais bien éclairée de fenêtres et de fenestrons. Le fameux François Pierre Gontier de Biran (1766-1824) qui signera Maine de Biran, y résidera car il fera ses humanités chez les doctrinaires

Depuis des années, je remets cette visite, sans doute parceque les photos partagées sur les groupes, sont nombreuses. Ce dimanche matin, avant l’automne annoncée par renfort de feuilles jonchant nos maisons, m’amène à cette visite. L’abbaye était l’une des quatre abbayes cisterciennes du Périgord, construite au XIIe et XIIIe siècle sous l’impulsion de Foulques, abbaye de Boschaud (frère de Géraud de Salles). La guerre de cent ans ne l’épargnera pas mais c’est l’armée de Colig

visiter TULLE ce 18 Octobre 2025 était je l’avoue, un choix facile à seulement une heure de chez nous. Les photos vont vite vous expliquer notre belle récompense historique. Autour de la cathédrale, le centre moyenâgeux et Renaissance qui se mérite car situé en hauteur, est resté authentique, les bâtisses, les tours, les passages, les portes sont des chefs d’œuvre comme sur la photo 11. Seul regret aucune explication n’est apposée sur les façades - Photo 5 - impossible de n