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HÔTEL CHEYRON DU PAVILLON à Périgueux

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • il y a 14 heures
  • 2 min de lecture

Située au 8 rue Barbecane, cette demeure du XVIIème siècle dans le quartier médiéval et Renaissance du Puy-Saint-Front est reconnaissable à son fronton contenant une statue féminine.

Elle fut l’hôtel particulier de la famille du Cheyron du Pavillon dont la famille issue de Sarliac-sur-l’Isle fut anoblie en 1677, avant d’être  la demeure de Jean François du Cheyron du Pavillon (1730-1782) officier de la marine française du XVIIIème siècle.

Jean François du Cheyron du Pavillon né dans une famille de la noblesse périgourdine, est le fils de Jean Jacques Joseph du Cheyron, seigneur du Pavillon (1694-1769) et de Marguerite de Feletz (v. 1699-1774). Le couple qui se marie le 4 mars 1720, aura quinze enfants (six garçons et neuf filles), dont huit mourront en bas âge. Septième enfant de la fratrie, Jean François devient seigneur du Pavillon à la mort de son père en 1769.

En 1778, le chevalier du Pavillon publie un ouvrage intitulé Tactique navale dans lequel il met au point un nouveau mode de communication entre les différents navires de la flotte française.

Cette méthode est remarquable par sa simplicité et par le grand nombre de combinaisons qu’elle représente et peut encore facilement et singulièrement être augmentée. En n'employant que trois pavillons pour chaque signal, un supérieur pour l'unité, un intermédiaire pour les dizaines, et un inférieur pour les centaines, treize pavillons suffisent pour donner neuf cent quatre-vingt-dix-neuf combinaisons.

Le nom de «  pavillon » a été donné, au drapeau maritime.

Héros de la guerre d'indépendance des États-Unis, il est considéré comme l'un des principaux inventeurs des communications navales avant l'invention de la radio. Commandant "le Triomphant", il est tué d'un coup de canon à la "bataille des Saintes" en Guadeloupe, le 14 avril 1782 (à l’âge de 51 ans), lors de la bataille que le Comte François Joseph Paul de Grasse livra à Georges Rodney. La flotte britannique en sort victorieuse. A sa mort Louis XVI s'écria: "J'éprouve plus de regrets pour la perte de cet officier que pour celle de mes vaisseaux"

 

 

 

 

 

 


 

 
 
 

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