HÔTEL DE NERVAUX à Périgueux
- Glady de Brégeot

- il y a 8 heures
- 2 min de lecture
La rue du Plantier dans le secteur sauvegardé du centre ville, tire son nom des vignes que l’on trouvait au Moyen Âge au nord de la cité.
L’hôtel de Nervaux a été rebâti au XVIe siècle par la famille de Mèredieu (XVI-XVIIIe siècle) au 14 de cette rue et côté rue des Dépêches sur la partie la plus ancienne remontant aux XIIe et XIIIe siècles qui conserve des caves voûtées et à l'est, un arc brisé du XIVe siècle au-dessus d'un portail. Le logis reconstruit à la Renaissance par la famille de Mèredieu a été implanté sur ces vestiges et il semble l’avoir été par Jean de Mèredieu et Jeanne de Simon.
Sur la face sud, subsiste la trace de la construction du XIVe siècle sous la forme d'une large porte en tiers-point à grands claveaux ; la façade sur jardin présente une légère avancée et une petite tourelle polygonale tronquée à l'angle sud-est.
Au XVIIIe siècle, ce logis a été englobé dans un édifice plus vaste dont la façade principale a été portée directement sur la rue du Plantier en absorbant la petite cour qui précédait autrefois l'entrée, ce qui a entraîné l'aménagement d'un long couloir pour rejoindre l'escalier.
Après la Révolution, la maison passe aux familles de Malet de la Farge puis de Nervaux, d'où son nom actuel, avant d'être acquise en 1968 par la famille Ribadeau-Dumas.
L'élément le plus remarquable est l'escalier Renaissance dont le plafond du palier du premier étage, divisé en trois caissons principaux subdivisés en plusieurs compartiments, porte des sculptures en bas-relief : Adam et Ève, Ève prenant la pomme, l'Annonciation, la salamandre de François Ier, deux rosaces ainsi que les portraits de Jean de Mèredieu et Jeanne de Simon. le bâtiment reste une propriété privée.

hôtel de Nervaux à l’angle de la rue du Plantier et de la rue des Dépêches.

façade rue du Plantier


Commentaires