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Photo du rédacteurGlady de Brégeot

Château de la Renaudie (Reynaudie) Saint-Vivien - Périgord Pourpre

 

Dès le XIe siècle, Saint-Vivien  dépend de la seigneurie de Montravel avec dix-huit autres paroisses. En 1224, cette châtellenie est  donnée au sire de Bergerac, Hélie Rudel, par le roi de France Louis VIII, mais en 1304, Clément V achète la terre de Montravel au seigneur de Bergerac Renaud de Pons.

Saint-Vivien fera désormais partie du domaine des archevêques de Bordeaux jusqu'à la Révolution.

Sous leur tutelle, les habitants de Saint-Vivien , comme ceux de toute la seigneurie, vont bénéficier des avantages de la fonction ecclésiastique du seigneur, entre autres des dons charitables de la part de ce dernier... et une protection car cinq lettres patentes de Philippe IV le Bel « portent défense aux sergents des  Sénéchaux de Périgord et de Gascogne d’arrêter personne dans les cimetières, églises et lieux sacrés, de ne pas exercer leur charge dans les terres de l'Archevêque, de ne saisir aucun de ses fiefs, de ne pas résider sur les terres ecclésiastiques contre la coutume et le droit des gens. »

Les propriétaires de Saint-Vivien payent la rente à l'archevêque suivant l'importance de la terre détenue mais généralement deux ou trois boisseaux de seigle ou de froment, plusieurs gélines et quelques sols par an.

Les châtelains de Renaudie « actuel Reynaudie » sont les vassaux de l’archevêque. Leur château, bâti tout près et à l'ouest du Saint-Vivien primitif, dominant la vallée de l'Estrop et tout le plateau, a pu jouer son rôle de vigie au Moyen Age. On y voit encore un reste de douves, des mâchicoulis, quelques meurtrières dans une des trois tours. En 1539, son possesseur Jean de Martin, écuyer, signait une reconnaissance à l'Archevêque.

Un descendant, autre Jean de Martin, conseiller du roi, le détenait en 1671 puis Il passa aux Bellon jusqu'à la Révolution.

Depuis 1880 Le domaine viticole est exploité par la famille Goubault.

Le capitaine Edme Jean Alfred dit « Edmond » Goubault épouse  le 10 novembre 1896 Claire Marie Joseph Julia de Brugière et sera Maire de Saint-Vivien de 1930 à 1933.

 

 Depuis quatre générations les  Goubault de Brugière, sont les  châtelains-vignerons de l’exploitation viticole familiale qui commercialise sa production de Bergerac  sous le nom de « château de la Reynaudie ». Le château  présente un logis accosté d’une tour d’escalier à mâchicoulis, entre deux tours circulaires du XVe siècle.

 

Sources – doc.Shap 14 mai 1959

dictionnaire des châteaux du Périgord Guy Penaud 1996

 

 



 



 




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