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Le domaine d’Essendiéras à Saint-Médard-d’Excideuil.

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • 8 juil. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 févr.

Du XVe au XVIIe siècle, le château-manoir d’Essendiéras à Saint-Médard-d’Excideuil est la maison-forte des Pasquet, propriétaires de la forge basse de Gandimas, du Moulin sur la Loue et de la carrière de schiste. Il est composé d’un logis accolé à une tour entourée de mâchicoulis.

L’alliance en 1645 de Françoise Pasquet avec Jacques de la Roche-Aymon, installe sa lignée jusqu’en 1748, date à laquelle François Malet de la Jorie, seigneur installé à Saint-Médard, qui convoite le domaine, l’acquiert.

En 1791, il émigre et ses biens confisqués sont vendus en 1794 à Pierre Antoine Pouquet, notaire à Angoisse, qui préside par deux fois le comité révolutionnaire du district d'Excideuil. Il obtient, en tant que bien national, le domaine d'Essendiéras sur

1 200 hectares et son château.

En 1850, un deuxième château est construit par Pierre-Chéri Pouquet. Ce castel, appelé Château Neuf, se veut plus confortable et adapté à l'époque. En 1905, son fils Eugène, maire de Saint-Médard-d’Excideuil pendant 35 ans, décide d'effectuer un agrandissement. Le corps central est alors entouré de corps latéraux, ainsi que deux tourelles au nord. C’est Jeanne, la fille d’Eugène en s’unissant en 1893 à Gaston Arman, devenu plus tard de Caillavet, qui fait entrer le premier homme de lettres à Essendiéras.

En 1926, la dernière descendante de la dynastie Pouquet, Simone de Caillavet, fille de Jeanne et Gaston Arman, elle-même femme de lettres, épouse dans le village voisin de Saint-Médard-d'Excideuil, le romancier André Maurois, qui habite Essendiéras pendant quarante ans.

En 1963, l’industriel Sylvain Floirat, grande fortune de France, rachète le domaine aux Maurois (qui ne se compose plus que de 500 hectares dont 350 cultivables) et en fait un très important verger de pommes d’Europe, couvrant jusqu'à 260 hectares.

En 1999, les châteaux sont rachetés par un couple de Néerlandais et leurs enfants aux héritiers de Sylvain Floirat. Le couple acquiert ensuite en 2001 l'ensemble du domaine de 400 ha. Après un arrêt de la culture des pommiers en 2010 (en 2015, il ne reste plus que dix hectares de vergers contre 260), le domaine se tourne vers le tourisme de prestige avec gîtes, chambres d'hôtes, golf de 9 trous, club-house, piscine, camping, tennis.

En juillet 2019, est mise en service une centrale photovoltaïque composée de 39 000 panneaux sur 18 hectares d'anciens vergers du domaine.

Fin 2024, la gestion de l’entreprise familiale a été reprise par le fils ainé des propriétaires..


Photo : Claire Rilievo


Les panneaux photovoltaïques

Le Golf

le château XIXe

l.ancien château





 
 
 

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