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Le château de la Farge à Saint-Médard-d’Excideuil - Périgord vert -

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • 11 déc. 2023
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Dès le XIVe siècle, les Malet, originaires de Normandie qui sont venus en Limousin à la suite de Jeanne de Penthièvre, occupent la charge de capitaine et de gouverneur d’Excideuil.

Guillaume Malet de la Jorie né en 1612, est coseigneur de la Roche-Jaubert à Saint-Pantaly d’Excideuil, marié en 1631 à Antoinette de La Tour d’Igonie. Il fait construire, entre 1643 et 1649, la maison noble de la Farge, dominant la Loue, qui va devenir le cœur d’un empire industriel où les alliances matrimoniales vont jouer un rôle essentiel dans l’ascension sociale.

Son fils Louis Malet de la Jorie (1644-1723), chevalier et seigneur de la Roche épouse en 1662, Ysabeau de La Roche-Aymon. Le couple réside successivement à la Brousse (Saint-Germain-des-Prés), à la Roche-Jaubert et à la Farge.

Propriétaire de la forge de Saint-Médard, il exploite, généralement en association, plusieurs sites miniers. Il est également propriétaire du moulin papetier de Saint-Médard qui appartient à son père et du moulin haut d’Essendiéras qui était à un neveu de son épouse. Il possède les moulins de la Jorie, du Bout (ou du Bouc) et Il achète, le 13 avril 1672 à Jean de Talleyrand, marquis d’Excideuil, les moulins des Fourches. Lors de cet achat, un contrat établi le même jour, évoque le moulin Jugal qui fait l’objet d’un différend opposant le marquis au maître-papetier Guilhen Marcaud. C’est ce moulin à papier repris par Louis Malet qui finit par apparaitre, un siècle plus tard, dans les biens hérités par son petit-fils Jean François Maxime (1770-1848), marquis de Malet, marié en 1807 avec Aimée Henriette de Beauclair.

Le château de la Farge se compose d’un important corps de logis reconstruit au XVIIIe siècle sur deux étages largement éclairés par de grandes fenêtres, auquel on accède par un escalier central reposant sur un arc de pierre surbaissé, amenant au pavillon central d’entrée en léger ressaut terminé par un fronton triangulaire, entre deux importants pavillons (l'un d'eux, disparaîtra dans un incendie avant d’être reconstruit à l’identique).

La forge de Farge, produira du matériel culinaire et aratoire jusqu’à la révolution, n’échappant pas à la réquisition de sa fonte pour fabriquer de l’armement destiné aux conventionnels et le destin des Malet s’en trouvera bouleversé puisque leurs biens seront réquisitionnés et leur château pillé. Ils réussiront à racheter une partie de leurs anciennes possessions et le château de la Farge sera(est aura et reprendra vie.

En 1869 la forge devient une fonderie et l’affinerie est installée au Moulin des fourches.

la lignée des Malet continuera à exister en Périgord, perpétuant la mémoire d’une famille d’entrepreneurs.

Au début du XXe siècle, la famille de Jules de Canteloube de Marmiès est propriétaire du château de la Farge où leur fille, Marguerite Louise « Estelle » (1883-1968) épouse en 1905 le docteur Joseph Monraisse, originaire d’Aurillac. (La Le nom de leur fils Hubert Monraisse (la base aérienne 944 de Narbonne porte le nom de leur fils Hubert Monraisse (1909-1944), chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre 5 palmes et 4 étoiles).

La fonderie s’arrête de fonctionner dans les années soixante. Le site industriel est racheté et une fabrique de pantoufles s’y installe. Des années plus tard, les propriétaires ont l’opportunité de vendre l’usine à la marque Repetto, toujours présente à Saint-Médard d'Excideuil.

le château qui a été ouvert un temps au public, appartient désormais à de nouveaux propriétaires

 

 https://excideuil.fr »L-Histoire –   - wikipedia-org”wiki”Sa…

dictionnaire des châteaux du Périgord Guy Penaud


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