le château de Moncé dominant la vallée de la Salembre est une ancienne maison-forte au XIVe siècle qui comme Belet est vassal de la forteresse de Grignols, pendant la guerre de cent ans.
La tour défensive, avec de nombreuses meurtrières, dans la cave, au rez-de-chaussée, au raz du sol et en hauteur, est habitable et est à la jonction de deux ailes qui se rejoignent à 90°. L’ensemble permet de supposer que de très anciennes parties ont disparu, d’autres ajoutées ou remplacées à la Renaissance (fenêtres à meneaux) puis à partir du XVIIe.
Quatre familles ont été déterminante pour le fief de Moncé et son repaire noble.
La famille d’Ogier de Chantemerle aux XVIe et XVIIe siècles.
La famille de Cosson de la Sudrie ralliée à la religion réformée comme la famille de Chantemerle, va suivre du XVIIIe au XIXe siècle.ù
La famille Fourgeaud avec Jeanne Augusta « Analie » Manière (1833-1915) veuve en 1891 d’Arnaud dit Amédée Fourgeaud.
Enfin La famille Desvergnes, Pierre Albert dit Fernand Desvergnes (1862-1948) marié en 1890 à Emilie Lapouge installera à son tour sa lignée en 1898 à Moncé. L’un de ses deux fils, Pierre Emile dit Charles (1893-1881) marié à Germaine Boucheron va entreprendre un plan de réaménagement.
Les derniers Desvergnes propriétaires contemporains de Moncé sont les petits enfants de Charles et Germaine, Elisabeth, Edouard et Gilles Desvergnes.
Depuis 2015 Moncé est la co- propriété de deux couples qui donnent un avenir à ce lieu chargé d’histoire et de souvenirs de familles en lui insufflant leur énergie. Ils consacrent leur château entouré de collines, de champs, de tournesols et de petites rivières à la location saisonnière et évènementielle.
Moncé est dénommé château depuis 1715.
Recherches - Si Moncé m'était comté 15O4-2017/ Elisabeth Desvergnes, Catherine Demanesse, Josette Parfait (Décembre 2017).
le Périgord des Maisons fortes JM Belingard
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