top of page
  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

le château des Charreaux à Hautefort - Périgord noir

Dernière mise à jour : 2 sept.

 

Le château des Charreaux à Hautefort permet de revenir sur Nicolas Rambourg architecte et sculpteur né en 1559 à Saint-Mihiel en Lorraine et décédé au château de Hautefort le 2 juillet 1649… une longévité remarquable à l’époque.

Des lettres de naturalité octroyées par Henri IV aux frères Rambourg Architectes ont permis de savoir que Nicolas s’est fixé dans le Périgord avant 1588 tandis que son frère aîné Jean s'est établi en Limousin vers la même date.

De  son union avec Jeanne Goumard, Nicolas a eu des enfants, dont plusieurs arrivèrent à l’âge adulte. L’aînée Anne, épousa en 1614 le notaire Claude Sarrazanes. Léonne épousa en 1618 le procureur d’office de Tourtoirac, Guillaume Souffron. Les deux plus jeunes filles se prénommaient toutes deux Françoise, la première, baptisée en 1602, épousa le 19  mai 1623 le praticien Anthoine Exartier du hameau des Charreaux, dépendant de Hautefort. La seconde, épousa donc en 1625 Blaise Dubreuil, mais très vite veuve, elle se remaria en 1627 avec Léonard Lidonne, juge de la juridiction de Hautefort. Un garçon, Bernard, était promis à une carrière juridique, mais mourut prématurément. 

 

Donc Françoise Exartier (1602-1637) vivra avec son époux Anthoine au Châteaux des Charreaux à Hautefort. Ils auront trois enfants Anne, Nicolas et Jean.

Anne Exartier en épousant en 1649 Jean Dubreuilh Notaire Royal fera entrer cette famille de magistrats jusqu’au XXe siècle. En 1670, Jean Dubreuilh fait construire le pavillon nord et l’aile sud.

Emeric Dubreuilh -Maumon va succèder à son père Pierre et sera maire de Saint-Aignan de 1800 à 1827.

En 1834 le château est partagé par un mur en raison d’un désaccord entre deux héritières.


 

Les Charreaux construit au XVIIe siècle comporte un long corps de bâtiment rectangulaire, flanqué au nord et au sud de deux pavillons latéraux avec un étage supplémentaire. Le toit brisé était à l'origine recouvert en ardoises à écailles.  A l'extrémité des bâtiments sud subsiste un pigeonnier couvert d'une sorte de toit à l'impériale, avec un campanile en forme de casque de sarrazin. La chapelle bénie le 19 mars 1780 reçoit la foudre le 27 juin. Elle possédait à l'origine la même toiture qui aurait été démolie au début du XXe siècle.

Acquit il y a une trentaine d’années, le château est une propriété privée, toujours entre les mains de la même famille qui veille sur lui et son histoire.


Les façades et les toitures du château et des communs ; la chapelle et le pigeonnier, le portail d'entrée, la cheminée de la salle à manger, de l'ancienne chambre (actuellement salle de bains) et de la chambre contiguë au rez-de-chaussée, du salon et de la chambre contiguë et d'une autre chambre au premier étage (cad. BI 18, 19) sont inscrits par arrêté du 11 juillet 1979.

 Sources - SHAP Tome X VI année 1969  Nicolas Rambourg par S. Gendry

Hautefort Notre Patrimoine - Chronologie Édition n° 5 du 6 mai 2018

Et sources numériques tels que geneanet.org


 





 



 

 

 

160 vues0 commentaire

Comments


bottom of page