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château d’Aiguevive à Cénac et Saint-Julien - Périgord Noir

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • 11 janv. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 janv. 2024


L’histoire du domaine de Vivier est liée à l’exploitation des moulins (à blé et huile de noix) depuis le XVe siècle et depuis la fin du XXe siècle par la volonté des deux derniers propriétaires la nuciculture est le fleuron du lieu.

Son histoire –

Vivier est acheté en 1612 à Jean de La Borie de Campagne par Antoine de Cordis aumônier de Louis XIII. Il apparaît dans la succession de Bertrand Maleville (1669-1734), sieur de la Treille, marchand et bourgeois de Domme et en 1770 il passe par mariage à Joseph -Geoffroy de Bessou sieur de Lacoste et Marobert. Ensuite il appartient à Jean Chassaing et est racheté et agrandi sous l’Empire par Étienne de Mouleydier. En 1809 « c’est une maison de maître avec jardin et deux moulins ».

Transformé à partir de 1813 par Jean-Baptiste Mercié (1772-1849) Notaire à Domme, qui après l’avoir agrandi en esthète en utilisant les pierres provenant de la forteresse moyenâgeuse du château du Roy érigée aux XIe et XIIe sur le plateau de Domme, l’habite en 1844. Sa fille revend le château à Henri de Maynard qui à son tour va embellir la maison. En 1904 Le docteur Luc Lalande est propriétaire de Vivier et en 1925 sa veuve et ses enfants le vendent au peintre Lucien de Maleville, dont l’ancêtre Jacques marquis de Maleville et Pair de France, fut co-rédacteur du Code Civil de la République. Une vaste restauration de la maison et des moulins est entreprise dès 1926 et il vivra en région parisienne et à Aiguevive jusqu’à sa mort en mai 1964, (nom choisit par lui pour se différencier de son voisin portant le nom de Maleville de Vivier).

En 1997 son fils, Guy de Maleville vend la propriété d’Aiguevive à Jacques et Fabienne Louge qui entreprennent des travaux paysagers et de modernisation du manoir et de ses dépendances. Ils sont à l’origine du domaine dans sa forme actuelle avec 5 hectares plantés de 400 noyers issus de 14 variétés et destinés à la nuciculture. Dans les années 2000 ils installent un authentique et ancestral moulin pour la production d’huile de noix,

Depuis 2021 Aiguevive appartient à un couple franco-suisse qui a conservé sa vocation de maison de famille au manoir tout en donnant un avenir au domaine.

L’ancien atelier du peintre est devenu une maison d’hôtes remarquable et la dépendance du moulin s’est transformée en un lieu réceptif. Sous l’égide de l’Agence Neuville qui consacre l’art de vivre, sont conçues depuis 2023 les activités culturelles et événementielles du Domaine.

Recherches privées d’Anne Bécheau -

Photo DR



Huilerie




 
 
 

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