Le château de Montardy à Saint-Paul-la-Roche - Périgord vert

Au XVe siècle, le repaire noble de Montardy protége les forges qui s’étendent le long de l’Isle et de la Valouze, fief des Gareboeuf de Montardy.

Maîtres de forges, ils sont seigneurs de Puydebost, de la Valouze , de Saint-Germain, de Chaleix, de la Brayne, de Lavaud, de Champagnac, de Beaupias, de la Vastre, de Montardy, de Chaumont, de Chantecor, de la Beylie, du Mas, de Fayolle, en partie de Sarrazac, de la Basserie, de la Boureilhie également sieurs du Viveix, de Plas, du Claud, des Courivaux, de la Seguinie, de Lentignac, de la Roche, de Terrade, de l’Aumonerie et du Repaire.

Pierre de Gareboeuf de Montardy écuyer (1610-1695) en épousant Anne Tenant du Razac qui lui donnera cinq enfants, y installe sa lignée. Au XVIIe siècle, le château de Montardy est flanqué de deux tourelles à toits en poivrière.

Vers 1772 la situation concernant 21 forges de la subdélégation de Thiviers, laisse apparaître le nom du sieur Louzeau, lié à cette même forge.

A fin du XVIIIe siècle une usine située sur l’Isle est dite forge de Montardy et le nom de la famille Le Coq de Boisbaudran y est associée.

Déchue pendant la Révolution, la forge appelée en 1828 usine à fer, est à Monsieur Bonhomme-Dupuy.

Sur l’annuaire du Tout-Sud-Ouest de 1904, c’est le nom de Godefroy Martinot-Pécheris qui y est inscrit.

Après un incendie dans les années 1960, le château, sur une trentaine d’hectares, a fait l’objet d’une restauration globale dans un parc clos de murs.

Désormais, quatre échauguettes d’angle rondes ou carrées, aux toits en poivrière ou pavillons, surmontées d’épis de faîtage, ponctuent l’édifice composé de plusieurs logis.

Fin 2025, le château de Montardy se prépare à un nouvel avenir et attend de futurs propriétaires qui vont continuer son histoire.

Sources - les anciennes forges du Périgord - fiche Bésias

Photo Père Igor