Le château de la Reille surplombe le village de Coulaures dominant l’Isle et la Loue.
XVe siécle au XIXe siècle -
En 1450 le seigneur de Conty, Pierre Dureth reçoit de Jean de Bretagne comte du Périgord et vicomte de Limoges, la justice de sa terre de Coulaures dont les alleus du Colombier et de la Reille.
C’est son fils Louis Dureth qui fera édifier le château de la Reille à la fin du XVe siècle.
Une cour rectangulaire organise les communs et amène au corps de logis rectangulaire flanqué d’une tour d’escalier éclairée par des fenêtres à meneaux. L’un des angles porte une tourelle d’accès au dernier niveau à une large salle dite « chambre de l’Evêque «. Sur l’une des tours, on peut encore voir des « trous de tirs » alors que les créneaux ont été supprimés aux XVIe et XVIIe siècles.
La dynastie Marqueyssac –
Pons de Marqueyssac acquiert le 15 mars 1497 d’Alain d’Albret et de Jean roi de Navarre, les paroisses de Saint-Pantaly, Saint-Pardoux, Sainte-Eulalie et Brouchaud dont il formera la terre de Marqueyssac d’Ans.
Son fils Amadieu de Marqueyssac épousera en 1515 Gabrielle de Tricard et c’est leur sixième fils Geoffroy qui fondera la branche de la Reille, qui perdurera jusqu’au XIXe siécle.
Au XIXe siècle Pierre Charles de Marqueyssac (1757-1829) épousera en 1804 Marie-Catherine de Royère, sera maire de Coulaures entre 1816 et 1829 et vendra l’entière terre de La Reille à Louis André Labbé son beau-frère qui en prendra possession en 1846.
Deux générations de Labbé vont se succéder jusqu’à la vente au Docteur Dupuy le 8 décembre 1873. Une grille en fer forgé porte les initiales « D.M. » qui sont celles des propriétaires au XIXe les Dupuy Mounier.
Leur fille Thérèse, épousa le 5 décembre 1881 Ferdinand d’Escatha et ils eurent deux fils, Henry qui garda le Château de la Reille et François qui héritera de la propriété familiale de Saint-Aquilin.
La fille d’Henry, Odile se maria en 1933 avec Édouard Lefébure et leurs quatre héritiers
restent très attachés à leurs souvenirs de famille à La Reille.
La propriété est privée et ne se visite pas.
ISMH façades et toitures, le 5 décembre 1975.
Bibliographie – Coulaures entre causse et riviéres du Périgord – Annie Herguido – Ed. du Roc de Bourzac.
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