Du XVe au XVIIe siècles le château-manoir d’Essendiéras à Saint-Médard-d’Excideuil sur 1250 ha jalonnés de nombreuses dépendances et de petits hameaux est la propriété des Pasquet propriétaires de la forge basse de Gandumas, du Moulin sur la Loue et de la carrière de schistes. Il est composé d’un logis accolé à une tour entourée de mâchicoulis.
L’alliance en 1645 de Françoise Pasquet avec Jacques de la Roche-Aymon seigneur du Plantier et d’Essendiéras issu d’une famille de très ancienne noblesse, puis de Jean de la Roche-Aymon marié à Isabeau du Saillant installeront leur lignée jusqu’en 1748, date à laquelle François Malet de la Jorie seigneur à Saint-Médard, qui convoitait le domaine, l’acquiert. En 1791 il devra émigrer et ses biens seront vendus en 1794 à Pierre Antoine Pouquet Notaire à Angoisse qui aura présidé par deux fois le Comité révolutionnaire du district d'Excideuil.
En 1850, un deuxième château appelé « Château Neuf » est construit par Pierre-Chéri Pouquet. En 1905, son fils Eugène (agent de change à Paris, maire de Saint-Médard-d'Excideuil pendant 35 ans) décide d'effectuer un agrandissement. Le corps central est alors entouré de corps latéraux, ainsi que deux tourelles au nord.
Jeanne, la fille d’Eugéne et de Marie Rousseau son épouse, en s’unissant en 1893 à Gaston Arman devenu plus tard de Caillavet, allait faire entrer le premier homme de lettres à Essendiéras. Auteur de pièces de théâtre à succès avec son comparse Robert de Flers, le domaine recevait en été, des amis mondains et illustres comme Marcel Proust.
En 1926, la dernière descendante de la dynastie Pouquet, Simone de Caillavet, la fille de Jeanne et de Gaston Arman, elle-même femme de lettres, épouse dans le village voisin de Saint-Médard-d'Excideuil le romancier André Maurois, qui viendra passer ses vacances à Essendiéras pendant quarante ans. Ce cadre inspira « Climats » et « l’instinct du bonheur « … mais la charge financière liée à l’entretien du domaine, obligera sa vente.
En 1963, l’industriel Sylvain Floirat grande fortune de France rachète aux Maurois le domaine qui ne se composait plus que de 500 hectares dont 350 cultivables et en fait un très important verger de pommes, couvrant jusqu'à 260 hectares (La Société des Plantations d’Essendiéras).
En 1999, les châteaux sont rachetés par un couple de Néerlandais aux héritiers de Sylvain Floirat. Ce même couple acquiert ensuite en 2001 l'ensemble du domaine, désormais de 400 ha. Après un arrêt de la culture des pommiers en 2010 (en 2015, il ne reste plus que dix hectares de vergers contre 260), le domaine se tourne désormais vers le tourisme de prestige avec gîtes, chambres d'hôtes, golf, piscine, camping, tennis.
En juillet 2019 a été mise en service une centrale photovoltaïque composée de 39 000 panneaux sur 18 hectares d'anciens vergers du domaine.
Réf -https://essendieras.fr
Les panneaux photovoltaïques
Le Golf
le château XIXe
l.ancien château
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