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  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

le Château de Jaurias à Goûts-Rossignol - Périgord Vert

Dernière mise à jour : 5 juil. 2023


Le château de Jaurias a été construit en 1760 peu de temps avant sa mort, par Léonard Aubin de Jaurias (1629-1763) écuyer, sieur du Tranchard, qui avait épousé Marguerite de Vars de Bosredon.

Léonard issu d’une dynastie de juges et de notaires royaux, parviendra à la maison du roi en tant que lieutenant général du prévôt des monnaies.

C’est son fils Denis-François (1756-1804) qui recevra en héritage les terres de la Gonterie-Boulouneix de sa grand-mère Marie de Champagnac décédée en 1763.

Il fut mousquetaire de la garde du roi Louis XVI, à l’âge de 24 ans, et épousa Julie (dite Julie-Charlotte) de Tessières de Miremont (1759-1833) issue d’une très vieille famille périgourdine alliée notamment aux familles Galard de Béarn et Maillard.

A la Révolution, il émigrera en Allemagne pour rejoindre l’armée royale.

La propriété sera alors vendue comme bien national et sera rachetée avec d’autres biens de la famille, par sa femme, « la citoyenne Tessières «, pour la somme considérable de 200 000 livres.

Au XIXe siècle, le château a été fortement remanié par François Aubin de Jaurias (1816-1876) industriel et ingénieur et petit-fils de Denis-François et de Julie-Charlotte, qui apportera son expérience des nouvelles technologies au château. Le corps de bâtiment principal sera agrandi et un certain nombre de dépendances, au sud-est, seront rasées pour ouvrir un parc à l’anglaise. C’est lui qui fera construire la chapelle et le puits. Il modernisera aussi l’intérieur notamment en faisant couler un escalier en ciment, et en installant des cheminées de marbre ainsi que des fenêtres à grands carreaux.

En 1825, les vignes de Goûts-Rossignol s’étendaient sur 939 hectares, « fleuron local de l’exploitation viticole jusqu’au phylloxéra (mai 1875).

Le château de Jaurias conserve l’ancien chai et son étonnante et massive grue en bois.

Parmi les personnages qui tiennent au cœur à la famille, il y a aussi la sœur Hélène Aubin de Jaurias (1824-1900), entrée chez les filles de la Charité. Elle partira comme missionnaire en Chine en 1855. Elle y passera plus de 40 ans, créera le premier hôpital de Shangaï avant de mourir en 1900 à Pékin lors du siège d'une cathédrale par les "boxers" nationalistes opposés aux missionnaires et au colonialisme.

Une plaque célébrant la mémoire de cette missionnaire a été apposée dans la Chapelle. Les visiteurs pourront aussi découvrir dans l'entrée du château un tableau qui lui est consacré.


Cette propriété privée, est toujours entre les mains de descendants en ligne féminine de la famille Aubin de Jaurias.








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