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Le château de Javerlhac - Javerlhac-et-la-Chapelle- Saint-Robert Périgord Vert

Photo du rédacteur: Glady de BrégeotGlady de Brégeot

Dernière mise à jour : 10 mars

Bernard Ramnulphi, né en 1250, est nommé seigneur de Javerlhac. Sa fille Agnès épouse en 1301 Radulphe Vigier, seigneur de Javerlhac, d’Aucors et de Treignac et, en 1355, leur petite-fille Marie Vigier, dame de Haute-Corne (Aucors), épouse Louis de Rochechouart. En 1360, le traité de Brétigny, qui place le comté de Périgord parmi les possessions anglaises, remet la forteresse de Tonnay-Charente aux anglais et contraint Louis de Rochechouart à prêter serment au roi d’Angleterre Édouard III. Louis de Rochechouart finit par lui racheter Tonnay-Charente. Dès 1367, il prépare son ralliement à Charles V dont il sera sénéchal dans sa province d’Aunis.

En 1369, Javerlhac qui appartient aux Rochechouart, est ruiné et incendié par les armées anglaises commandées par le comte de Cambridge, Edmond de Lengley, frère d’Edouard de Woodstock et John Earl of Hastings and Pembrocke, gendre d’Edouard III, en route pour Angoulême afin de rejoindre le prince de Galles et d’Aquitaine.

 

Le château est reconstruit par Dauphin Pastoureau, très riche bourgeois de Nontron, maître de forges et receveur des cens et rentes, revenus droits et devoirs du château et châtellenie de Nontron en 1499, élu pour le Roi en l’élection de Périgueux en 1501.

Alain d’Albret lui revend le château de Javerlhac avec ses terres, l’église attenante Saint-Etienne, le moulin Martin sur la rive gauche du Bandiat et son fuye ou pigeonnier de 1200 boulins, à l’origine au milieu de la rivière.

Il reconstruit en 1499, à la demande de l’évêque de Périgueux, l’église Saint-Etienne du XIIe siècle dont il ne reste que deux nefs plus ou moins en ruine et rachète ce qui reste du château.

Le nouveau château, avec trois tours carrées et rondes sur un site permettant de surveiller le pont sur le Bandiat, est un château défensif avec bouches à feu et tourelles.

Dauphin Pastoureau meurt en 1505, donnant à chacune de ses quatre filles, une part de Javerlhac.

Trois de ses quatre filles se marient dans le milieu du Parlement de Bordeaux. L’ainée, Marguerite Françoise qui se présentera sa vie durant, comme « dame du quart de Javerlhac » est l’arrière-grand-mère de Françoise de Chassaigne, qui deviendra le 23 septembre 1565, l’épouse de Michel de Montaigne ».

Marguerite Françoise s’est présentée sa vie durant, comme « dame du quart de Javerlhac ».

La seconde, Marie épouse en 1500 Jehan de Marcillac, greffier du parlement de Bordeaux. Elle reçoit, en sus du quart de Javerlhac, le château d’Aucors.

La troisième, Jeanne épouse en 1506 Barthélémy Texier, conseiller au parlement de Bordeaux dans la descendance duquel se trouvera finalement l’essentiel du château en 1821, quand le dernier marquis de la branche des Texier disparaîtra.

La quatrième, Marguerite épouse Pierre de la Place qui sera maire d’Angoulême, proche de Louise de Savoie et de François 1er. Au titre des hommages rendus au comte de Périgord, on voit figurer Pierre de la Place et François Texier comme seigneurs de Javerlhac.

Javerlhac au début du XIXe siècle est à Nicolas Fompuy-Boulounieix, marié à Honorine Soury-Lafond qui le modernisent et créent le jardin actuel.

Il conserve des témoignages de son passé défensif. Massif, il présente un logis rectangulaire avec une grosse tour ronde et, en retour d’équerre, une aile du XVIIe siècle. Le donjon, haute tour carrée, n’existe plus. Le logis ouest, rehaussé à la fin du XIXe siècle, devait à l’origine posséder un chemin de ronde qui continuait celui de la tour ronde à l’angle nord ouest, à mâchicoulis ornés de trilobés et portés sur des corbeaux à trois redans.

En mai 1881, Antoine Mousnier-Lompré, médecin et maire de Javerlhac, épouse Joséphine Lamy de la Chapelle. A l’occasion du mariage, un escalier d’accès au châteauest greffé, côté route de Mareuil.

Leur fille Adèle, née en 1886, épouse en 1909 Jean Pelpel. Leur petite fille et son époux sont aujourd’hui les propriétaires du château de Javerlhac.

Les façades et les toitures du château de Javerlhac sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 29 novembre 1974.

 Sources - documents transmis par Philippe Preschez








 
 
 

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