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  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

Le château de la Malartrie à Vézac - Périgord Noir -

Dernière mise à jour : 16 avr.



À la sortie du village de la commune de Vézac, bien qu’attenant au bourg de La Roque-Gageac, le château de la Malartrie adossé à la falaise, surplombe la Dordogne, dans un méandre.

Le site de La Malartrie remonte au XIIe siècle. Son toponyme provient d’une maladrerie en dehors de la cité de la Roque-Gageac qui a accueilli des lépreux (ladres) dans une léproserie qui jouxtait le château de l’époque. À côté du château, deux maisons jumelles « les maladreries » existent toujours et datent elles du XVIe siècle.

Au début du XXe siècle à l’emplacement d’une belle chartreuse aujourd’hui disparue, le comte Auguste Félix Charles de Beaupoil de Saint-Aulaire (1866- décédé en 1954 au château de la Malartrie), Ambassadeur de France en Roumanie, en Espagne et en Grande-Bretagne et membre de la société Franco-Américaine des Cincinnati,(1) fera édifier un ouvrage néoclassique, dans le style Renaissance du XVIe siècle, par l’architecte Louis-Henri Laffilée.. Il se composera d'un corps de logis à étage avec des fenêtres à croisées, encadré d'un côté d'une tour ronde et de l'autre d'une tour quadrangulaire. Un chemin de ronde avec mâchicoulis surmontera chacune des deux tours, elles ne seront achevées qu'à la veille de la Première Guerre mondiale et le château lui-même en 1920.



Le Château privé de la Malartrie reste la propriété de cette même famille.

La demeure familiale d'exception, désormais est proposée à la location de prestige. château de La Malartrie 24220 Vézac, tél. 05 53 29 03 51.

Vous pouvez facilement découvrir l’extérieur depuis la route.


(1) La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique 1778-1783 Institution qui perpétue la fraternité Franco-Américaine d’anciens diplomates et officiers ayant servi sous commission de Louis XVI et qui ont coopéré avec les Etats-Unis pour sa liberté, scellant une amitié indéfectible entre deux grandes nations, les Etats-Unis et la France que les Cincinnati américains et Français s’attachent depuis lors à maintenir et à renforcer.

« Fondée en 1783 (quelques mois avant le traité de Versailles consacrant l'indépendance des Etats-Unis), son 1er président fut le général George Washington qui se préoccupa en premier lieu de maintenir les liens avec les camarades de combat français et la France sans laquelle la victoire sur les Anglais n'aurait pas été possible. C'est à son initiative que fut crée la Société française.

Washington confia au major L'Enfant, officier français de son entourage, auteur, plus tard, du plan de la ville de Washington, la mission de se rendre à Paris afin d'aider ses compatriotes à mettre sur pied la branche française . Louis XVI en accepta « le haut patronage, le Roi autorisa le port de l'insigne, qui, avec celui de la Toison d'or, étaient d'ailleurs les seules distinctions étrangères que les Français, suivant l'usage, arboraient ailleurs que sur leur lit de mort »

ref - https://www.huguenots.fr/2010/09/societe-des-cincinnati-de-france/















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