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Le château de Lasteyrie à La Rochebeaucourt-et-Argentine en Périgord Vert -

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • 15 mars 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 juin


Le château de Lasteyrie, isolé du village de La Rochebeaucourt-et-Argentine, se compose d’un corps de logis rectangulaire à cinq travées. La travée centrale s’avance en une tour hexagonale. Sur la droite de cette tour et devant la quatrième travée, se trouve un petit porche en pierre surmonté d’une terrasse. Les murs sont en pierre, recouverts d’un enduit gris et jaune. Le toit et la tour sont couverts d’ardoises. Le parc aux arbres désormais séculaires dont certains exotiques et les jardins ordonnancent l’espace près du château.

Bâti au début du XIXe siècle par Antoine Carrier Dorion, il est acheté en 1847 par Louise

Jacqueline Anna de Lestrade de la Cousse (1816-1871), originaire de Coulaures, fille de Louis Jean de Lestrade et de Marie de Lageard de Grézignac, qui s’y installe.

Elle est veuve de son cousin Charles Ernest Fortuné de Lasteyrie du Saillant (1808-1846), épousé en 1838 avec qui elle a eu eu quatre enfants. Sa plus jeune fille Amélie Geneviève « Marthe » née en 1845 sera adoptée par son frère Charles Louis Jean Gaspard « Ernest » de Lestrade de la Cousse.

Louise épousera en secondes noces, le comte Henri Philippe de Pindray d’Ambelle; qui résidera à Lasteyrie jusqu’en 1879.

Le château est alors acquis par Pierre Louis Marc Debets de Lacrousille (1843-1895) qui fut procureur de la république à Nontron.

Il sera ensuite de 1902 à 1909 la propriété de madame de Séze belle-mère d’Ernest de Ruffray pour revenir après cette courte période à la famille du marquis Pierre Simon Louis Marc Pindray d’Ambelle décédé au château de Lasteyrie le 11 mars 1924.

En 1927, il devient la propriété de Pierre Brangier, homme d’affaires et sénateur des Deux-Sèvres, qui sous la direction de Jules Curchod, architecte suisse installé à Paris, ajoute la tour hexagonale devant et une tour ronde à l’arrière, qui lui donnent son aspect actuel.


Depuis 2015, les nouveaux propriétaires (franco-britanniques) très impliqués en Périgord vert en ont fait un lieu idyllique. Ils y ont restitué un parc magnifique et s‘emploient à le partager pour des temps festifs et culturels.

 








 
 
 

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