Le château de Monplaisir se compose d'un logis du XVIIIe siècle auquel au XIXe siècle a été soudé perpendiculairement, un haut pavillon rectangulaire.
L'accès au logis se fait par un perron pourvu d'un escalier à double volée.
Les toitures, ornées de lucarnes, sont couvertes d’ardoises.
A côté du château, une tour à mâchicoulis du XVe siècle, contenant la chapelle, constitue l'unique vestige d'un repaire plus ancien.
Des bâtiments de communs délimitent une vaste cour qui s'ouvre par deux porches doubles avec chacun une porte piétonne.
Au XVe siècle Monplaisir est la proprieté de la famille Dupuy. Ensuite la dynastie des Saulnier couvrira le XVIe et le XVIIe siècle à la suite du mariage, en 1571, de Philippe Dupuy, demoiselle de Monplaisir, avec Guy Saulnier, fils de Jean Saulnier, seigneur de La Borie.
François Saunier, épouse en 1601 Marthe du Lau, fille de Gaston seigneur de La Coste. Son fils François Saulnier écuyer , seigneur de Monplaisir , co-seigneur de Condat et du Roc, épouse en 1628 Gabrielle de La Filolie, fille de Galliot, chevalier, seigneur de Burée et d’Adrienne de Lusignan..
François Saulnier , fils des précédents, devient à son tour seigneur de Monplaisir, du Roc et en partie de Condat. En 1675, il épouse Adrienne de Lanes. Leur Fille, Marie-Benoite, née en 1680 en épousant en 1685 Henry d'Abzac (1659-1722) , marquis de Mayac, fera entrer les Abzac puis les Beaupoil de Saint-Aulaire dans la lignée.
Le 13 août 1731 Yrieix de Beaupoil de Saint-Aulaire, baron de La Luminade, seigneur du Mas de Peyrissat, mousquetaire gris, épouse Marie d'Abzac de La Douze, fille d'Henry et de Marie Benoite. François-Philippe (1733-1791), fils unique né de cette union, succède à son père comme baron de La Luminade et devient comte de Monplaisir par sa mère.
Finalement, en 1958, Robert de Beaupoil de Saint-Aulaire (1893-1974) vend Monplaisir à Hubert, comte Le Gouz de Saint-Seine (famille originaire de Bourgogne) et à son épouse Marie-Josèphe de Vals.
Après son fils, désormais c’est son petit-fils qui continue à faire vivre le lieu. Outre sa vocation agricole (vergers de noisetiers notamment), le domaine de 33 ha (hors forêts) qui s’étend sur les deux rives de la Côle accueille des mariages et réceptions privées ainsi que des événements professionnels.
Cet édifice se veut un reflet de la prospérité et de l’art de vivre de la région.
Armoiries des familles propriétaires (Église Saint-Etienne de Condat-sur-Trincou)
A droite - les Saulnier du Périgord
A gauche - les d’Abzac de Mayac