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  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

Le château de Veyrignac en Périgord Noir -

Dernière mise à jour : 22 janv.

Veyrignac se situe à 14 km au sud-est de Sarlat.

Son territoire borde pour l'essentiel la rive gauche de la Dordogne.

Le village pour sa part s'est développé au Moyen Âge, autour de son église romane, légèrement en retrait de la rivière.

Sur la terrasse d’ une falaise à pic sur la Dordogne, un prieuré « prioratus de Verinaco » fut fondé par l'abbaye charentaise de Saint-Jean-d’Angély vers le XIIe siècle comme le prouve le chœur voûté en berceau de l’église et c’est sur les fondations du prieuré qu’aurait été édifié un premier repaire noble. Un château existait au XVe siècle dont témoignent encore deux tours rondes dans la cour.

Il a appartenu aux Labrousse au XVIe siècle, puis aux Caors de Saint-Sernin.

Le château de Veyrignac bâti à la moderne, sur le modèle de celui de Meudon, de style néo-classique fut reconstruit au XVIIIe siècle (une pierre retrouvée dans le jardin et posée en 1787 donne une date précise). Les commanditaires en sont le comte Pierre de Termes seigneur de Termes, Veyrignac, Rocanadel et Lasvaux, colonel « des beaux grenadiers de Laroche-Jacquelin, corps d'élite de la garde royale» qui avait épousé en 1757 Marie-Angélique de Caors. La reconstruction sera faite selon des plans dessinés par le célèbre architecte Germain Soufflot (auquel on doit notamment le Panthéon à Paris et l'Hôtel Dieu de Lyon). Le logis à trois niveaux (le second étage étant mansardé) possède une porte d'entrée sur perron, arrondie, encadrée de pilastres. La façade dispose en outre de deux pavillons faisant saillie, hauts de deux étages. Côté nord, la façade donne sur la rivière et a été remaniée.

Ses propriétaires successifs furent les Durfort-Duras, les Pascal, les Génis et les Prin.

En juin 1944 en raison de l’activisme des résistants dans ce secteur, le Château de Veyrignac fut incendié. Il sera entièrement restauré et les propriétaires actuels poursuivent sa mise en valeur.

Le parc de cinq hectares a été lui aussi réhabilité et sa propriétaire confirme qu’il est « Difficile à croire que le site a été un jour en déshérence. Quand on a repris la propriété, en 1994, il n'y avait plus aucun jardin. Le château était entouré de prairies. Avec l'ambition de récréer un écrin comme il pouvait l'être au XVIlle siècle, il aura fallu au total près de dix ans pour en arriver à ce résultat ».

Des haies parfaitement découpées, des arbres taillés, des pavillons italien, français, anglais, des roses et encore des roses...

Propriété privée. Mais à l'occasion des "Rendez-vous aux Jardins" trois jours en juin, la châtelaine passionnée de botanique, ouvre les grilles de sa demeure au grand public


inscription M.H. par arrêté du 30 septembre 2013 du château en totalité, ses dépendances et le sol de leur parcelle d'assiette ainsi que le sol d'une partie de la parcelle B 786 au nord-est du château avec ses murs de terrasse (cad. B 786, 787).



recherches Groléjac par Anne Bécheau pour www.perigord-recherches-historiques.com

et geneanet.org

Photo DR (sera remplacée)

photo DR


photo DR

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