Le château de Vaucocour – aujourd’hui propriété privée - se situe en pleine ville de Thiviers, à quelques dizaines de mètres au sud-est du chevet de l'église Notre-Dame de l'Assomption.
Au XIIe siècle un château-fort inclus dans l'enceinte de la ville est bâti à l'est de la cité. Il est établi au bord d'un escarpement surplombant l'axe Limoges-Périgueux, permettant ainsi de le surveiller. Au XIIe siècle, Thiviers est l’une des 32 villes closes du Périgord qui essuiera toutes les guerres, les famines, les épidémies. Lors du passage des Huguenots en 1575, le château comme les remparts de la ville sont détruits. Le château actuel est reconstruit à la fin du XVIe siècle, son aspect médiéval n'étant quasiment plus apparent suite à de nombreuses rénovations au cours des siècles, mais il est très intéressant car il s'intégrait aux fortifications de la Ville.
Il présente un pavillon à échauguette qui est soudé à un logiPs à tours circulaires à mâchicoulis.
Ancien fief des Vaucocour, des Gaillard puis demeure des Seigneur et des Magondeaux.
L'église de Thiviers, dédiée à Notre-Dame, date aussi du XIIème siècle, de style romano-byzantin à ses origines, elle a subi de nombreuses reconstructions. Comme le château de Vaucocour construit à quelques mètres, elle est édifiée au cœur de la ville. Au cours des guerres de religions, lors d'une attaque (16 mai 1652) par un écuyer du prince de Condé et ses hommes, le veilleur de clocher put donner l'alarme, précipitant les habitants au poste de défense, ce qui fit reculer l'ennemi et sauva la Cité. La cloche lourde de cinq tonnes, date de 1660 et a pour nom « la Quiterie » - À la suite de toutes les guerres internes et des rivalités, des révoltes et révolutions, des « coups de main » et autres guérillas de toutes sortes, la ville se reconstruit inlassablement, ne trouvant une réelle stabilité qu’après la révolution de 1789 entrant dans une phase de développement plus agricole et commerçant qu’industriel dans un premier temps. Thiviers voit sa première manufacture de faïence ainsi que son premier relais de poste. La première brigade de sapeurs-pompiers fut créée en 1872. Pour les besoins grandissants de la ville en énergie, Thiviers se dota en 1876 d’une usine à gaz fonctionnant à partir de la houille. Elle restera en fonctionnement jusqu’en 1960. Photo 1 - Momunentum
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