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  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

L’Eglise Romane Poitevine et Saintongeaise Saint-Pierre d’Aulnay de la Tour à Aulnay-de-Saintonge.


Le site est entouré d’un cimetière ancien, peuplé de pierres tombales à l’allure de sarcophages dont les inscriptions datent du XIXe siécle.

Un double jardin d’inspiration médiévale, imbrique des plantes médicinales et potagères et des sépultures initiales, désormais matérialisées par des dalles en acier corten (intempérique) accompagnées d’explications, entourent l’église.

Un peu d’histoire –

L’Église Saint-Pierre semble avoir été édifiée au XIe siècle par les chanoines de Poitiers (ils garderont la jouissance du lieu jusqu’à la Révolution) sur un site occupé à l’époque gallo-romaine.

En bas de la prairie qui jouxte l’église au sud, en 2001 un chantier de fouilles a remis au jour des restes d’un temple celtique daté des ler et IIeme siécles. Aunedonnacum était un castrum de 2000 légionnaires romains décidés à canaliser les conflits entre Pictons et Santons (peuple de la Gaule du Poitou et des pays charentais). Trois stèles funéraires de légionnaires romains trouvées au XIXe siècle et conservées au musée archéologique de Saintes attestent d’une nécropole très ancienne.


Au moyen-âge, c’était une étape pour les pèlerins pour Saint-Jacques de Compostelle (la via Turonensis).

Le sanctuaire aura plus à souffrir des aléas climatiques et des malfaçons architecturales que des armées françaises et anglo-aquitaines durant la guerre de cent ans.

Au moment des guerres de religion, les huguenots supprimeront quelques têtes sculptées de l’édifice et l’accés principal se verra condamné pour renforcer la structure de l’édifice. Le portail sud deviendra l’entrée unique et l’évêque Martial-Louis de Beaupoil de Saint-Aulaire fera entamer une campagne de restauration radicale dés 1756 suivie jusqu’en 1770 par son successeur Jean-Baptiste Luc Bailly. Rendu au culte au moment du concordat de 1801, d’autres travaux suivront.


Classée aux Monuments historiques en 1840 l’église est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, en France.

Chaque année, 30 000 personnes viennent sur ce lieu.







Saint-Pierre crucifié tête en bas -



croix hosanniére du XIVe siècle souvent à proximité des églises dans les anciennes

provinces du Poitou et de la Saintonge (inscrite monuments historiques depuis 1929)




Un baudet du Poitou dans la prairie en allant au chantier de fouilles.


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