Dès 1257, le seigneur de Montignac dont dépendait Saint-Léon-sur-Vézère concédait en fiefs des portions de son territoire à des membres de la chevalerie pour verrouiller et contrôler le trafic fluvial et l’accès aux terres, par des péages.
La tour de Saint-Léon du début du XIIIe siècle en partie détruite durant la guerre de cent ans sera reconstruite dans un but défensif avec le domaine après les troubles de cette période par Jean de Mârtres «de Saint-Léon » se disant « seigneur de la Salle » depuis 1470 date de son mariage avec Françoise de Blois-Bretagne, qui lui a apporté en dot le comté de Périgord. On peut leur attribuer la reconstruction en 1495 de la tour carrée pourvue de contreforts plats, accostée d’une tourelle circulaire renfermant un escalier à vis ainsi que la reconstruction du grand corps de logis attenant. La tour possède un rez-de-chaussée et deux étages. Le tout est couronné de mâchicoulis supportant un chemin de ronde crénelé, support à un toit quatre pans en lauzes sur une charpente d’origine. Des bretèches surplombent cette tour de défense.
Son fils, Hélie de Mârtres, seigneur de La Salle de Périgord, épouse en 1517 Marguerite de la Cropte. En 1541, il rend aveu (reconnaissance par un vassal de sa soumission à son suzerain) à Henri d’Albret, roi de Navarre, pour sa maison noble de La Salle assise au bourg de « Sainct-Lions » et pour la co-seigneurerie de La Roque-Saint-Christophe. Le fief restera jusqu’à la fin du XVIe siècle dans cette famille qui participera à la défense de Sarlat en repoussant les troupes protestantes de Duras en 1562 puis celles de Turenne en 1587.
L’héritière de La Salle épouse Jean de Vivans en 1587 et le fief passera en partie dans la famille de Vivans.
En 1709 Marguerite de Vivans épouse Joseph du Cheylard. Certaines fenêtres du manoir ont été agrandies au XVIIIe siècle afin de rendre la vie plus agréable. Les jardins du Donjon et Manoir de la Salle montrent les traces d’un long passé botanique dont un des plus anciens spécimens de cèdre du Liban.
À la fin du XVIIIe siècle, la révolution se passe sans heurts grâce à Jean du Cheylard qui épousera Anne-Sophie Lacoste, fille d’Elie, intrépide conventionnel de Montignac.
Au XIXe le manoir appartiendra aux Cambronne propriétaires de Clérans.
Au XXe les façades et toitures du « manoir » sont classées par arrêté du 21 mai 1957.
Il sera restauré à la fin des années 60 par Jacqueline Gallet qui recevait des notabilités dont Joseph Kessel.
Racheté par Jean-Max Touron il a été ouvert dés la saison touristique 2021.
Ce manoir, il le connaissait depuis son enfance et l’ajoute, en le réservant aux 500 000 visiteurs par année, à ses sites.
Document d,archives émanant du site du château - Wikipedia.org
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