La commune de Gabillou située au cœur du causse « blanc » du jurassique apparaît aujourd’hui comme une petite commune (incluse dans l’aire urbaine de Périgueux -une centaine d’habitants).
Dès le 13ème siècle on décèle la présence d’un prieuré dépendant de l’Abbaye de Tourtoirac.
En 1397, le repaire qui appartenait aux Moudisson Lachassaigne, fut pris par le comte Archambaud, qui le démolit, parcourant dès lors, avec les Anglais, le pays en se livrant au pillage.
La branche Cadette des Hautefort -
C’est en 1405 que cette seigneurie devint par alliance la possession de la famille d’Hautefort, Éric d’Hautefort descendant de l’illustre Bertrand de Born, épouse Marthe de la Chassagne, dame de Gabillou et s’installe au château de Vaudre repaire de la paroisse de Gabillou, qui devient le fief de la branche cadette de la famille de Hautefort.
En 1496 le nom de « Gabilhono » apparaît en liaison avec l’important château de Vaudre au centre d’un domaine de quelques 1195 hectares. XVIe siécle - le Repaire de Vaudre aura résisté aux assauts durant les guerres de cent ans et de religion et encore durant la Ligue. Antoine II de Hautefort né en 1551 y trouvera la mort en défendant son château de Vaudre contre la Ligue. Ecuyer, seigneur de La Rasoire, Gabillou et Vaudre, il aura servi comme archer dans la compagnie du Prince de Navarre en Condomois de 1571 à 1573 et rendra hommage en 1583 au roi pour ses fiefs nobles.
le Château du XVe siècle ayant été incendié, il n’en restait que des vestiges dont un portail renaissance.
XVIIe - XVIIIe siècle -
NB - « En 1691 Louis XIV est en guerre et a grand besoin de bouches à feu. C’est François de Hautefort (1627-1718) Marquis d’Ans-Hautefort, chevalier, seigneur d’Ans, Abzac, Ajat et Bauzens et troisième fils de René de Hautefort et de Jeanne de Marqueyssac, qui sera l’homme de la situation. Il rachète le moulin à papier de la Boissiére d‘Ans, profitant du site propice à ses futures installations hydrauliques et y fait construire un haut-fourneau constitué de deux fourneaux.
Le Roi rêve de régner en maître sur terre comme sur les mers… Pour ce faire, il lui faut un lieu pour construire et armer ses vaisseaux de guerre. Il choisira Rochefort et la Charente, pour y installer le plus bel arsenal du royaume et fera ainsi la richesse des maîtres de forges dont ceux du pays d’Ans tout proche et de la fameuse route des canons qui fera travailler toute la population.
Le Château de Vaudre connaîtra son apogée en devenant le centre névralgique de cette industrie métallurgique grâce à la rectitude des chemins qui le reliaient à la Forge d’Ans. Le causse où les sites d’extraction du minerai ou de la castine (pierrailles calcaires servant de fondant) s’y trouve toujours.
En 1720 une bâtisse un peu lourde sera bâtie à côté du château lui même reconstruit avec en outre la présence d’un des plus beaux jardins de France.
La vicomtesse Marie Jeanne de Hautefort, pianiste de talent tenait salon avec des poètes et des musiciens tels que Jean-Baptiste Lemoyne (compositeur Périgourdin 1751-1796). En 1793 le vicomte Abraham-Frédéric de Hautefort, la vicomtesse et son beau-frère Armand-Charles vont faire le choix malheureux de se rendre à Paris. La Vicomtesse sauvera son beau-frère en convaincant Le comité de salut public d’une erreur de transcription sur la liste des nobles destinés à l’échafaud.
Marie Jeanne de Hautefort (1747-1794) fut guillotinée le 7 juillet 1794 avec son époux Abraham Frédéric vicomte de Hautefort (1748-1794) qui était son cousin et colonel-commandant du régiment de Flandres (fils cadet d'Emmanuel Dieudonné, marquis de Hautefort, Ambassadeur à Vienne, et de Françoise Claire d'Harcourt).
La Révolution sonnera le glas de la magnificence du château de Vaudre car dès lors il sera plusieurs fois incendié et pillé, puis liquidé par des propriétaires impécunieux.
L’actuel propriétaire est un ressortissant britannique et avec sa famille ils s’emploient à redonner son lustre à cette demeure historique. Le château est encore pour quelques temps « En grand chantier ».
(1) Les cabanes sont nombreuses dans cette région de terre calcaire, de causses, où on cultive les noyers, les truffiers et les vignes. Celles recherchées sont en pierre sèche comme il se doit. Une borie et deux autres accolées toutes proches de la première et une quatrième, presqu’en ruine, dans un champ situé de l’autre côté du chemin d’accès, sont présentes. Sur le cadastre napoléonien, les terrains qui les supportent étaient des parcelles de vigne dépendant alors du château et l’on peut penser que ces cabanes datent de la seconde partie du XIX siècle, période qui a vu le développement de l’agriculture dans notre département. Elles ne sont pas portées sur le cadastre de 1841. Elles sont inscrites à la Fondation du patrimoine.
les Bories sur le domaine de Vaudres -
les deux haut-Fourneaux de la Boissière d’Ans - https://perigordalentour.wixsite.com/website/post/au-pays-d-ans-la-route-des-canons-la-boissière-d-ans
la maison du passeur au port de Moustier construite en 1846
le Port de Moustier -
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