Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert sur les rives du Bandiat se situe à la limite de la Charente au cœur du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin.
Au moyen-âge la terre de Javerlhac dépendait de la Châtellenie de Nontron.
À Javerlhac le château du début du XVIe siécle de Dauphin Pastoureau est celui qui retient l’attention (voir https://perigordalentour.wixsite.com/website/post/le-château-de-javerlhac-en-périgord-vert-1)
il existe trois autres châteaux -
- le château de Jommelières fut bâti en 1869 par le manufacturier parisien Louis-Victor-Auguste Masse, sur l’emplacement de l’ancienne gentilhommière et d’une forge qu’ il a fait raser en 1851. Le 16 août 1876, le ministre de l’Intérieur autorisait Louis Victor Masse industriel, à ouvrir une maison pour l’éducation de « l’enfance coupable ou abandonnée ». Elle comptait 200 colons en 1888. Pour chacun d’eux, l’état versait une allocation journalière de 0,75 franc qui fut portée à 0,85 franc en mai 1898. Pourtant, à cette date, de l’avis même du sous-préfet de Nontron, le trousseau se révélait d’une pauvreté inadmissible. Les jeunes gens ne portaient qu’un tricot de coton à même la peau, une chemise, un bourgeron… Les châtelains en cette fin de siècle s’adonnèrent à la sylviculture aprés la crise du phylloxéra, la colonie pénitentiaire de Jommelières fournissait une main d’œuvre exploitable, sur ses immenses étendues.
Les malheureux y sont élevés «à la dur ». « Ils quittent le dortoir à 5 h 30, études matin et soir, (le pourcentage d’illettrés restera pratiquement à 80 %) travaux l’après-midi. Punitions, cachot sont prévus. les évasions ne sont pas rares et certaines sont mortelles ». Ce bagne fermera en 1899.
En 1943, le groupement 38 "Mermoz" des « chantiers de Jeunesse » déplacé des Pyrénées vers la Dordogne, y installa son infirmerie-hôpital. - De nos jours, c’est une pépinière.
- Le château du Vieux Logis construit entre 1881 et 1892 par Jean Édouard Dolezon propriétaire du grand magasin parisien « Aux Travailleurs », sur l’emplacement du château de la Forge
racheté à la famille Bourdage en 1881. En 1909 Charles Dolezon en hérite et le revend en 1950.
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Un haut fait d’armes de la Résistance marque la région :
Le 24 juillet 1944, Une centaine de combattants de la brigade Rac (Armée secrète) groupe de maquisards du Sud-Ouest et de la Section Spéciale de Sabotages se sont opposés avec succès durant dix heures, à environ 400 soldats allemands et miliciens lourdement armés venus d’Angoulême à destination de Nontron libérée par les Maquisards, les faisant rebrousser chemin.
Chaque 24 juillet une cérémonie est célébrée au monument aux morts de Javerlhac. Les six victimes tombées lors de ce coup d’éclat sont Manuel dit Manu Acebes – Henri Delaret – Roger Dugas– Pierre Fauconnet – Roger Lapeyronnie et Robert Marchadier.
Et encore - je vais vous rappeler que Javerlhac a vécu des forges de la Chapelle Saint-Robert
qui est mentionnée pour la première fois vers 1533, lorsqu’une demoiselle de Saint-Martin , épouse le seigneur de Beauvais.
Au 17eme siècle, le chevalier Léonard de Lambertie, propriétaire de la forge de l’Espinasse en Limousin épouse Marie de Fontlebon qui lui apporte la forge de La Chapelle Saint-Robert. Leur fils Charles reçoit en 1741 une commande de Versailles pour 151 canons.
Les forges de Ruelle (Charente) et de Javerlhac vont fournir l’Arsenal de Rochefort en canons de Marine.
En 1750, Blanchard de Sainte-Catherine loue la forge à son propriétaire du moment, le Comte de Roffignac. 300 ouvriers fondeurs et une foule de métiers travaillent à la forge, charbonniers, forgerons, charpentiers, ingénieurs ainsi que tout un monde de transporteurs-charretiers et le
fourmillement des tâcherons, que génère cette industrie.
Blanchard de Sainte-Catherine livre 253 canons de 1761 à 1765 et en 1772 à 49 ans, il meurt ruiné, certaines créances royales n’étant pas honorées, amenant l’arrêt complet de la forge en 1775.
La Révolution et l’Empire (1790 à 1807) la verront placée sous séquestre national.
La reprise de l’activité se fera en 1833 pour s’arrêter définitivement en 1870.
les grilles de la colonie correctionnelle de Jommelières telles qu’elles pouvaient l’être en 1876 -
DR - château de Dauphin Pastoureau
Le pigeonnier avec 1 200 boulins - 500 boulins correspondait à 100 ha de terre donc on peut imaginer un domaine de prés de 300 ha -
Le Moulin Martin gauche -
église Saint-Etienne et château dans le Bourg -
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« leVieux Logis« bâti en 1881 à La Chapelle Saint-Robert -