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  • Photo du rédacteurGlady de Brégeot

Le château de Montferrand à Montferrand du Périgord - en Périgord pourpre.

Dernière mise à jour : 2 oct. 2023


Dés 1272 on parle du « castrum de Monte Ferrando », l’année même de la création de la bastide de Beaumont-du-Périgord, première bastide royale anglaise.

A cette date, il appartient à deux seigneurs Aymeric II de Biron et Izarn de Balenx qui tiennent la châtellenie directement du roi d’Angleterre.

Au XIVe siècle la châtellenie est tenue par Aimeric IV de Biron qui était conservateur des trêves en Périgord pour le compte de l’Angleterre, arbitre entre Castelnaud et Beynac et qui se battra pendant des années contre le sire de Limeuil qui était pour la couronne de France. Après lui, le fief passera à sa fille Sybille de Biron héritière de la maison Biron-Montferrand. Elle transmet à ses héritiers par testament en 1446 la charge de porter à l’avenir le nom de Montferrand et institue légataire universel leur fils David qui en 1450 reçoit du comte de Périgord et du roi, la capitainerie de Monpazier, Puybéton et Montferrand. Son fils à cinq filles dont l’aînée Marguerite de Montferrand épousera en 1499 son cousin Pons de Gontaut, baron de Biron ramenant le château de Montferrand dans la famille Gontaud-Biron.

Ainsi à partir du début du XVe siècle, Montferrand ne quittera plus l’héritage des Gontaud-Biron qui très vite cesseront de l’habiter.

Après la Révolution, les bâtiments sont vendus et serviront en partie de carrière.

Au XIXe siècle un curé de Montferrand, l’abbé Treille fera des travaux de consolidation et remontera des murs.

La famille de Faubournet de Montferrand racheta en 1924 le donjon et les bâtiments adjacents et les restaura progressivement.

La principale caractéristique du château juché sur le bord du plateau, est sa séparation en deux enceintes séparées par un fossé. Reste aujourd‘hui le donjon qui est l’un des plus anciens du Périgord avec celui de Cause de Clèrans. Cette partie date avec les tours de défense au nombre de huit que l.on peut encore voir des XIIe-XIIIe siècles. le donjon est doté de contreforts plats et côté sud de fenêtres romanes très simples. sa salle haute est voûtée d’ogives. une chapelle existait au-dessus de la porte d’entrée.

Les dessins de Léo Drouyn au XIXe siècle montrent qu’un bâtiment Renaissance donnant vers l‘ouest avait été adossé au donjon. dans la maison Renaissance située au sud du donjon on trouve un petit oratoire voûté qui aurait abrité durant les guerres de religion le suaire de Cadouin.

Le château en totalité avec les bâtiments, les vestiges, les sols et l’enceinte fortifiée fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 29 novembre 2013.






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