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Le château d’Argentonesse à Castels-et-Bezenac Périgord Noir

  • Photo du rédacteur: Glady de Brégeot
    Glady de Brégeot
  • 15 mars
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 juin

Composée de plusieurs petits hameaux, la commune de Castels a un fort accent religieux. Elle ne possède pas moins de quatre églises et une fontaine de dévotion à la Vierge Marie.

Le château d'Argentonesse dans son parc (classé « chartreuse ») est situé à l'ouest du bourg de Castels, face à une source d'eau chaude.

Cette grande demeure est le résultat d’une construction à la fin du XVIIIe siècle, sur des fondations plus anciennes dont il ne reste que le sous-sol voûté et à l’extérieur à gauche la maison du jardinier et les deux tours carrées qui encadrent symétriquement le nouveau château. A droite, se trouvent les écuries derrière les bâtiments de la métairie.

Sa terrasse à balustrade de pierre, portée par une suite de voûtes à berceaux transversaux, longe la façade principale de 55 m de long, qui comprend un pavillon légèrement en avancé à chaque extrémité.

Au total, neuf travées éclairent la demeure. Sur le corps de logis, la travée centrale est encadrée de pilastres à bossages et cannelures. Elle est couronnée d’un fronton cintré spectaculaire, brisé par deux massives volutes rentrantes. Les toitures sont recouvertes d‘ardoises.

Les de Boyer du Suquet avait pris le nom de la source du Suquet qui alimentait leurs terres.

En 1826 Louis Henri Nicolas Cousin de Feugré et son épouse dame Marie de Boyer, en sont propriétaires ainsi que de nombreux biens à Castels, qu’ils mettront en métayage.

 Argentonesse va être la demeure du général Paul de Boysson, (1840-1914), né à Siorac-en-Périgord, polytechnicien en 1859 à l’âge de 19 ans. La famille de Boysson se distingue dans le métier des armes

En 1866, il épouse à Saumur, Marie Moricet. Le couple aura trois enfants.

Prisonnier de guerre en 1870, il fait partie des officiers qui co-signent une lettre de protestation à la tentative de restauration bonapartiste.

Général de brigade, commandant le 12e Corps d’armée d’Artillerie en 1895, il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’Honneur en 1901.

Après avoir pris sa retraite en 1902, Paul de Boysson et son épouse viennent s’installer au château d’Argentonesse, qui lui vient de ses beaux-parents. Ils l’embelliront.

Leur fils Bernard (1867-1957) épouse en 1894 Marguerite Penet de Monterno. Le couple aura trois fils. Après une carrière de fondé de pouvoir d’agent de change à Lyon, il est maintenu dans les cadres de l’armée quand éclate la « grande guerre ».    En 1917, il reçoit la croix de guerre avec palme et est fait chevalier de la légion d’honneur. Le couple s’installera en 1919 à Argentonesse où le général Bernard Boysson comme son père avant lui, finira ses jours.

A partir des années 1969, il verra plusieurs propriétaires ; des Australiens puis les familles Gerry et Leleu.

 En 2021, un couple d’entrepreneurs, ayant acquis l’art de la restauration de vieilles pierres, va faire revivre ce lieu qu’ils destinent à un tourisme moderne et exigeant.  Ils ont redonné toute sa splendeur au monument et au parc de 25 ha.


 ref - « Le Périgord des chartreuses - JM Bélingard - D. Audrerie- É. du Chazaud - Edition Pilote 24 - Ed. 2 000., Monographie de Castels, en Périgord / Monique Bourgès-Audivert(2008)







Le parc de 25 ha

le pigeonnier

 
 
 

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