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Le château d’Argentonesse à Castels-et-Bezenac Périgord Noir

Photo du rédacteur: Glady de BrégeotGlady de Brégeot

Dernière mise à jour : il y a 4 jours


Composée de plusieurs petits hameaux, la commune de Castels a un fort accent religieux. Elle ne possède pas moins de quatre églises et une fontaine de dévotion à la Vierge Marie.

Le château d'Argentonesse, situé à l'ouest du bourg de Castels, face à une source d'eau chaude, va être construit par le général Paul de Boysson, (1840-1914), né à Siorac-en-Périgord, polytechnicien en 1859 à l’âge de 19 ans » Sa famille se distingue dans le métier des armes.

En 1866, il épouse à Saumur, Marie Moricet. Le couple a trois enfants.

Prisonnier de guerre en 1870, il fait partie des officiers qui co-signent une lettre de protestation à la tentative de restauration bonapartiste.

Général de brigade, commandant le 12e Corps d’armée d’Artillerie en 1895, il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’Honneur en 1901.

Après avoir pris sa retraite en 1902, Paul de Boysson et son épouse viennent s’installer au château d’Argentonesse, qui leur vient de ses beaux-parents.

Sur un domaine de 25 ha, cette grande demeure est donc une reconstruction du début du XIXe siècle sur un castel détruit durant les guerres anglaises, dont il ne restait que le sous-sol voûté du XIVe siècle et à l’extérieur deux tours carrées qui vont encadrer symétriquement le nouveau château.

Sa terrasse à balustrade de pierre, portée par une suite de voûtes à berceaux transversaux, longe la façade principale de 55 m de long, qui comprend un pavillon légèrement en avancé à chaque extrémité.

Au total, neuf travées éclairent la demeure. Sur le corps de logis, la travée centrale est encadrée de pilastres à bossages et cannelures. Elle est couronnée d’un fronton cintré spectaculaire, brisé par deux massives volutes rentrantes. Les toitures sont recouvertes d‘ardoises.

Leur fils Bernard (1867-1957) épouse en 1894 Marguerite Penet de Monterno. L{ couple aura trois fils »

Après une carrière de fondé de pouvoir d’agent de change à Lyon, il est maintenu dans les cadres de l’armée quand éclate « la grande guerre ».

En 1917, il reçoit la croix de guerre avec palme et est fait chevalier de la légion d’honneur. Le couple s’installera en 1919 à Argentonesse où Bernard, comme son père avant lui, finira ses jours.


En 2021, un couple d’entrepreneurs, ayant acquis l’art de la restauration de vieilles pierres, va faire revivre ce lieu, abandonné pendant plusieurs décennies. Destiné à un tourisme moderne et exigeant, ils ont redonné toute sa splendeur au monument et au parc de 25 ha.

 

 ref - « Le Périgord des chartreuses - JM Bélingard - D. Audrerie- É. du Chazaud - Edition Pilote 24 - Ed. 2 000.







Le parc de 25 ha

le pigeonnier

 
 
 

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