A Augignac, la butte de terre avoisinante, appelée « Terme de la Vigne » recouvrirait les vestiges d’un ancien château-fort du IXe et du XIIe siècle à l’abri duquel auraient été élevées les premières constructions du bourg. Des souterrains y auraient été découverts et des cluzeaux mis à jour. Ces abris-cavernes, creusés dans le sol ou taillés dans une paroi rocheuse, servaient d'abri et permettait parfois de relier des châteaux entre eux.
La maison actuelle ancien fief de la châtellenie de Piégut fut reconstruite aux XIVe et XVe siècles à l’emplacement de ce vieux château-fort d’origine dont il ne subsiste qu’une salle basse voûtée en berceau, au rez-de-chaussée.
Certains éléments du château-fort reconstruit au XIVe siècle sont encore présents. On peut observer le logis, flanqué aux quatre angles de tours rondes, dont une est détruite et les trois autres privées de leur mâchicoulis et de leurs tours en poivrière. La maison-forte fut la propriété de familles illustres du Périgord tels les Flamenc, les Chasteau puis des Vandière de Vitrac. « Les Vitrac se sont établis en Périgord dans la paroisse de Tourtoirac canton d’Hautefort au XVIe siècle ; tenue noble dès le XIe siècle, la Maison de Vitrac paraît originaire des confins du Périgord et du Bas Limousin dans les environs d'Uzerche. Elle était tenue et réputée noble dès le XI° siècle. Généanet - Pierre Barbier de La Serre ».
Léon de Vitrac , seigneur de Saint-Michel bâtisseur du repaire de Laudonie à Tourtoirac,
épouse le 30 mars 1670 Marguerite de Vandière et leur postérité portera le nom de Vandière. Leygurat est à ce jour la propriété de cette même famille les de Vandière de Vitrac.
D’autres propriétaires seront cités tels les Trion de Montalembert et les de Saint-Aulaire au XIXe siècle quand le marquis Joseph Louis Camille de Beaupoil attaché et secrétaire d'Ambassade député de Nontron de I842 à 1846, auteur de plusieurs écrits et monographies fera éditer « la Correspondance complète de Mme du Deffand avec la duchesse de Choiseul, l'abbé Barthélemy et M. Craufurt, Ed. Paris, Michel Lévy frère en 1866.
Le château et ses terres deviendront une ferme.
Désormais la propriété qui dispose d’une quarantaine d’ hectares dans un environnement très calme avec cinq lacs dont le plus grand couvre 3 ha, s’est donné une fonction touristique où l’accueil des hôtes se veut à la hauteur de ce monument historique classé depuis le 12 mai 1975.
L’église Saint-Etienne de Pluviers du XIIe et du XVIe siècle est aux monuments historiques, et la fameuse tour de Piégut, datée du XIIIe siècle y est aussi inscrite.
Sources – dictionnaire des châteaux du Périgord Guy Penaud 1996
Geneanet.org – bans et arrière-bans de la noblesse du Périgord de 1689 à 1692 - Comte de Saint-Saud
photos DR
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