A flanc de côteau, le château dans un parc a été bâti vers 1542 par Hugues de Saint Chamans du Pescher dans le style de la Renaissance, seigneur dont la devise était « Nil nisi vincit amor » (Rien ne peut vaincre sauf l’amour). De plan carré, le logis à un étage est percé de baies à meneaux, qu'agrémentent des ailes abaissées et deux tourelles d'angle percées de meurtrières ; la façade renaissance, équilibrée, porte un cartouche aux armes des Lamaze (propriétaires au début du XXe siècle). La toiture pentue gagne en élancement grâce à une belle lucarne sculptée. Le rez-de-chaussée en arcades qui s'ouvre sur une terrasse, démontre malgré les tourelles, un édifice destiné à être un logis d'agrément.
Après les Saint Chamans, sous l'Empire la demeure est la propriété de Jacques Soustre de La Gautterie et Madame, née Juliette de la Franconnie, Le 19 septembre 1818, à son retour d’émigration, le château est racheté par le comte Louis Stanislas Xavier Joseph de Maussac (1788-1858) devenant comte de Pazayac, chef d’Escadron de la Garde Royale et filleul de Louis XVIII. Sa puissance il la tient également des vicomtes de Turenne, seigneurs de Maussac, fief de Collonges actuel canton de Meyssac (Corrèze).
Homme impitoyable, il est honni de tous. En août 1830 le soulèvement de quelques 300 paysans aurait pu se terminer par l’incendie de Pazayac. Cette révolte s'inscrit désormais dans l'histoire de la région sous le nom de "Jacquerie en 1830 au château de Pazayac".
Au XIXe siècle, Eugène Le Roy, écrivant son "Jacquou le Croquant", s'inspira de la jacquerie de 1830 qui avait eu lieu ici, au château de Pazayac, et transposa celle-ci au château de L'herm.
Les comtes de Maussac ont possédé l'édifice de 1818 à 1911, date à laquelle Joseph de Pradel de Lamaze notaire à Brive le rachète. En 1956, le château est revendu par son fils Jacques de Lamaze à la famille Delage.
Depuis 2021 une famille néerlandaise est propriétaire du château.
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