Le château de Peuch sur la commune de Fleurac, perché sur le flan de la colline, veille sur la vallée du Vimont, entre Plazac et Le Moustier. Bâti au XIIe siècle, cet édifice fut en partie détruit par un incendie en 1754, puis reconstruit. Cet ancien repaire noble avait en 1760 haute justice sur le Moustier.
Beaucoup de châteaux détruits avec leurs archives (trésors des châteaux) laissent heureusement la possibilité de se référer aux noms des seigneurs-propriétaires –
COTHET DU PEUCH est cité
En 1293 Etienne Cothet (ou Cottet) avait un sceau armorié, était « procureur des religieux de Glandier « (La chartreuse Sainte-Marie de Glandier est un ancien monastère masculin de l'ordre des Chartreux, fondé en 1219, dans la vicomté de Comborn (corrèze)). A la fin du XV° siècle la famille noble de Cottet possédait le fief du Peuch (commune de Fleurac, Dordogne).
Au siècle suivant les Cothet s'installaient dans le Haut-Limousin et devenaient seigneurs de Laron (commune de Saint-Julien-le-Petit, Haute-Vienne).
Le château est cité en 1451 « Locus de Podio » comme un ancien repaire noble ayant haute justice sur le Moustier. Il appartiendra au XVIe siècle à la famille DOUHET ou DE DOUHET de Limoges
La famille des Douhet qui fut maintenue noble sur titre en 1523.
Du XVIe siècle à nos jours
La maison d’Albret va hériter de la châtellenie de Montignac en 1481 et revendra le village proche de Fanlac en 1511 à la famille Chapt de Rastignac – Ils seront aussi propriétaires du Sablou qu’ils rebâtiront au XVIIIe siécle.
Il y a peu de documents aux archives sur le château du Peuch avant le XVIlle. Il appartenait alors au Marquis Armand-Hippolyte-Gabriel Chapt de Rastignac, qui en 1699 était page de la Grande Ecurie. il obtiendra la charge de capitaine de cavalerie et sera nommé chevalier de l’ordre royal de Saint-Louis. Il héritera par son père, en 1724 du domaine du Sablou, puis en 1728 de la seigneurerie de La Besse par sa femme. Décédé en 1746 il laissera de fait sa veuve la Vicomtesse Françoise Chapt de Rastignac née de Foucauld de Pontbriand épousée en 1722 et son fils aîné Jacques-Jean né en 1728, Marquis seigneur du lieu et de Coulonges, de Belvès, du Sablou et autres places, affronter un procès contre des incendiaires inconnus qui dans la nuit du 19 au 20 mars 1754 ont détruit le château. Leur lettre de doléance au Sénéchal du Périgord au siège de Périgueux afin que celui-ci vienne constater l'importance des dommages et demander que justice soit faite, ne laisse aucun doute : -
le château n'est plus alors, qu'un amoncellement de pierres et de cendres.
La requête fut entendue le Lieutenant Général de Périgueux et son greffier se rendirent sur les lieux. On ne trouva jamais les auteurs du délit, mais le château du Peuch fut entièrement reconstruit dans le style traditionnel des châteaux Périgordins.
Un logis de deux étages et toits d’ardoises mansardés, encadré de tours et posé sur un piton.
De nombreux propriétaires semblent l’avoir parfaitement entretenu depuis. C’est aujourd’hui un château privé dont le domaine semble destiné à la location de prestige.
Au pied du château « le Clos du Peuch » peut accueillir 10 personnes, « Le Moulin du Peuch » est proposé pour 8 personnes - avec piscine et tennis, et constituent le domaine du Peuch sur 150 ha.
informations relevées sur « l’inventaire patrimonial architectural de la vallée de la Vėzère par la Région Aquitaine en partenariat avec le Département de la Dordogne. »
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