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Photo du rédacteurGlady de Brégeot

le château de Valette à La Bachellerie - Perigord Noir

Dernière mise à jour : 7 avr.


Selon la tradition, cet ancien repaire noble fortifié aurait été construit au XVe siècle par la famille qui lui a donné son nom, « Valette ». Du logis ne subsiste qu’un seul corps de logis avec une porte et un escalier aux armes des Valette.

Il est ensuite mentionné en 1520, détenu alors par une branche cadette des Montardit dont les membres en rendent hommage au comte de Périgord. En 1541, François de Montardit rend en effet aveu comme représentant de son père, "Arnaud, écuyer seigneur de Valette" pour "sa maison noble de Valette «. Dans ce document, le gentilhomme indique qu'il ne sait pas à quel devoir il est tenu pour ce fief, car son autre maison noble, La Roche à Auriac, a brûlé en 1514 avec tous ses titres.

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, le fief appartient encore aux Montardit. Toutefois, faute d'héritier mâle, la seigneurie passe ensuite par mariage entre les mains de Philippe de Guéret en épousant le 13 avril 1583 Barde de Montardit. Ce gentilhomme rend hommage au comte de Périgord au droit de son épouse "pour la maison noble de Valette en la paroisse de Cern". C'est peut-être ce seigneur qui vend peu après le fief à Jean II de Boussier, seigneur de Rochepine, gouverneur et capitaine ligueur de la ville et du château de Montignac et qui finalement rejoignit les rangs de Henri IV en 1594. Le château de Valette était encore la propriété des Boussier de la Bachellerie de Rochepine, quand Jeanne-Antoinette née en 1764 épouse en 1785 au château de Valette Charles Théophile d’Almays d’Antillac. Il appartient ensuite à la famille de La Roche-Sengence.

De plan en L composé d'un corps de logis principal rectangulaire (environ 11,5 x 27,5 mètres) orienté est-ouest et d'une aile en retour à gauche (à l'est, d'environ 28,5 x 8,5 mètres), le bâtiment principal se dresse au milieu d'une plate-forme de plan grossièrement carrée. Celui-ci est disposé sur la plate-forme de sorte qu'il se dresse entre une cour carrée au nord et ce qui devait être un jardin d'agrément en terrasse de plan en L, exposé au sud et à l'est et dominant le paysage au sud, vers le vallon descendant en pente dans cette direction. Le jardin d'agrément devait autrefois s'étendre également au pied de la terrasse, où se trouve encore un vivier de plan carré. Au centre du corps de logis principal, un pavillon émerge dans le toit, au-dessus de vestiges d'un chemin de ronde disparu. Les deux corps, hauts d'un étage carré, sont couverts de toits à longs pans et croupes d'ardoises. La cour est précédée d'une avant-cour, orientée est-ouest, où sont les dépendances.

Désormais le château de Valette est une propriété privée, qui consacre 5 chambres au château et un gîte à la location saisonnière et aux événements de la vie privée.

Le site de 73 ha est à 202 mètres d'altitude et son château est niché dans son propre vallon de bois et de prairies entouré de vergers, noyeraies et truffières avec au fond du parc un grand lac poissonneux d'un demi-hectare où résident des oies, des canards sauvages, des cygnes noirs ainsi que bien d'autres animaux au milieu d'une flore sauvage...

Archives.dordogne.fr - Manuel Lorenzo 1MI 42 fol 349-353



Le vivier au premier plan -



 

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