Le château du Roch à Saint-André-Allas - Périgord Noir
- Glady de Brégeot
- 9 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 mars
Succédant à un repaire, l’actuel château du Roch a été élevé au XVIIIe siècle, sur un site fréquenté durant le paléolithique par des hommes-chasseurs qui se réfugiaient dans les grottes. Il est ancré sur une butte calcaire creusée de grottes, qui font à jamais partie de la propriété.
Le repaire noble, dans la vallée de la Petite Beune, était le fief des familles Sermet et Dupuy avant la famille de Boucher de Latour du Roch, maîtres de forges prospères (situées à proximité).
Hubert de Boucher (1726-1798), dit le comte de Latour du Roch, chevalier de Saint-Louis (dont la mère est née d’Aubusson), lui-même riche maître de forges, va bâtir ce château, entre 1770 et 1780.
Ce château est composé d'un long corps de logis traversé, sur la façade est, par dix baies sur deux niveaux (le troisième étage est mansardé), doté de deux batiments en retour d'équerre sur la façade opposée. Une grille en fer forgé s’ouvre dans le mur arrondi de clôture.
Cet imposant ouvrage, aux pierres de couleur ocre, présente une architecture qui détonne dans cette région du Périgord. Assis sur une terrasse, cet ensemble majestueux réellement conforme au style Louis XV, était jadis couvert de lauzes sur les deux ailes et de tuiles plates sur le corps central. Des ardoises ont depuis été posées.
Hubert de Boucher avait épousé, en 1753, Elisabeth de Brunet de Neuilly qui décède en 1760, à l’âge de 34 ans, laissant deux filles.
Il va se remarier, le 28 juin 1784, avec Madeleine de Latour de Langle (1762-1843) et leur fils, le comte François-Henri de Boucher de Latour du Roch (1785-1875) sera maire de Saint-André-d’Allas.
Son arrière-petit fils, Henry de Boucher de Latour du Roch (1887-1959) épouse en 1928, Gabrielle de Scorraille (1896-1994) et leur fille Étiennette va épouser Marie Joseph Alban « Guy » de Saint-Exupéry de Castillon. Leur fils Jacques, marié avec Christine de Marliave, en est l’actuel propriétaire.
Protégé au titre des monuments historiques le 6 décembre 1948, notamment en raison de la belle facture d'ensemble, des façades et des ferronneries, le château est toujours une propriété privée. Le domaine n'est pas ouvert au public.



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