En lisant sur le journal Sud-ouest, l’annonce de la vente du château de la Jarthe à Coursac (voir mon article précédent) – un fait divers a retenu mon attention, moi qui était passionnée de cinéma dans ma jeunesse donc grande lectrice de « Cinémonde «. Avec ma copine Marie-France qui trouvait que ça nous donnait un genre, nous étions les piliers des « cinémas d’Art et d’Essais » de Saint-Germain des Prés, dans les années 60....
Donc de la vente du château de Coursac, nous arrivons à Marie Louise Simonne Vacher qui naquit à Périgueux, le 25 août 1903 et qui va suivre ses parents en 1920 à Paris. Elle se fait connaître des studios Gaumont sous son nom d’artiste« Simone Mareuil ». Elle commence à apparaître dans des seconds rôles dès 1921 puis dans des rôles plus importants à partir de 1924. Elle enchaine les tournages, notamment :« Le juif errant » en 1926 » - « La petite chocolatière » en 1927 et « Peau de pêche » en 1928. C'est dans un court-métrage « le chien andalou » de Luis Buñuel et Salvador Dali en 1929 qu'elle obtient son principal rôle, celui de la jeune fille. Elle continue à tourner dans de nombreux films ou courts-métrages jusqu'en 1939. Elle se marie à Périgueux avec l'acteur Philippe Hersent le15 juin 1940.
Après la Seconde guerre mondiale, elle quitte Paris, retourne dans sa région natale et s'installe auprès de sa mère à Coursac prés de Périgueux. Elle tombe en dépression, perd successivement son père et son frère Raymond, et se trouve en instance de divorce lorsqu'elle s'immole par le feu le 24 octobre 1954 dans la cour de la maison familiale à Coursac. Les voisins s'empressent de venir à son secours et elle est transférée très gravement brûlée à l’ Hôpital de Périgueux où elle meurt le jour même.
Epilogue d’une vie qui amena Simone Mareuil qui brilla « parée de strass et de paillettes » à choisir une fin tragique à la Buñuel.
Photo DR - de la série Édition DVD Collector—
Photo d’une Vidéo facebook 2021 -
Comments