Au XIIe siècle, l’édifice était la propriété des Laurière de la lignée de Ferrand, de Fontenilles, de Lanmary et de La Gonderie,  co-seigneurs d'Issigeac.
La maison-forte de l’Aubespin raconte des siècles d'histoire de France. A l'origine entouré d'un mur d'enceinte et complété par d'autres bâtiments comme une grange et un fournil, le manoir a traversé les siècles,  du Moyen Âge jusqu'à la Révolution française.
Durant la guerre de Cent Ans, elle fut un point de résistance contre les Anglais, et ses structures défensives furent probablement renforcées lors des guerres de Religion. Les deux tours flanquant le logis principal témoignent de l'importance stratégique du manoir en ces temps troublés.
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En 1554, Etienne de Laurière, chevalier de l'Ordre du Roi et seigneur de Ferrand (repère noble de la commune d'Issigeac) et de la Gonderie, épousait en premières noces Hélix de la Porte de Chanteyrac avec qui il eut deux enfants,  Raymond et Hélène de Laurière. En 1571 Etienne épouse en secondes noces Françoise du Lau de la Coste  veuve d'Annet de Belcier avec qui elle avait eu Deborah Belcier  qui épousera  Raymond de Laurière .
la Révolution a voulu préserver les éléments défensifs du domaine.
Peu après la Revolution, le château de l'Aubespin est revendu par les de Laurière à une famille glorieuse de Villeneuve d'Agen : les de Scoraille.
Le château ou manoir fortifié de l’Aubespin, est alors constitué de tours carrées accolées avec beaucoup de fantaisie et surmontées d'un toit original couvert de tuiles brunes.
Les douves qui entouraient la bâtisse ont été comblées depuis longtemps et le cadastre de 1823 montre encore la présence, outre du logis principal, de deux autres corps de bâtiments avec dans l'angle nord-ouest un bâtiment en équerre (aujourd'hui détruit) dont l'extrémité arrondie indique la présence d'un four et au sud-est, une grange. L'ensemble de ces bâtiments était relié par un mur d'enceinte. Le logis présente un plan en L, cantonné de deux tours aux angles sud-est et nord-ouest. Ces deux tours flanquent les murs du logis et assurent encore le dispositif défensif complété par celui de la grange.
Aujourd’hui difficile de considérer que ce repaire noble qui a conservé ses pavements en pisé à l’étage, certaines huisseries d’origine épargnées lors des fracas guerriers et timbre de linteau de porte, ait pu au XIXe siècle être ramené au rang d’une humble ferme, tant le manoir de l'Aubespin est un témoin des événements historiques qui ont façonné la région.
Le manoir, les vestiges de sa grange ainsi que son terrain d'assiette, en totalité (cad. C 23) sont inscrits aux MH  par arrêté du 9 mars 2009.
Depuis 2008 un couple lui a consacré sa vie. Les roses sont devenues le domaine de l’Aubespin et les  « les rendez-vous au jardin » donnent l’occasion à la propriétaire de partager sa  passion pour l’Aubespin qui est sa maison, mais aussi un petit arbre de la famille des rosacés , qui attendait cet embellissement végétal.
Recherches – www.ccpsp24.fr - www.loquis.com – geneanet.org – man8rove.com https://monsaguel.free.fr – cdn1_2 réseaudesassociations.fr – wikidata.fr-fr.nina.az » - www.pop.culture.gouv.fr » -
Dictionnaire des châteaux du Périgord Guy Penaud -
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 photos DR
les roses d.Aubespin -